Depuis le début des mouvements de protestation en Haïti contre Jovenel Moïse, de nombreuses organisations de défense des Droits humains et de Presse n’ont pas cessé de dénoncer une répression systématique des forces de l’ordre contre des manifestants et journalistes à travers le pays.
Ces organisations ont accusé certains policiers d’avoir fait usage disproportionnel de gaz lacrymogène, de faire usage de balles réelles et en caoutchouc pour disperser les manifestants.
Une situation qui n’a pas laissé indifférent le sénateur de la Floride, Marco Rubio. Dans un tweet publié, ce jeudi 31 octobre 2019, vers 18h (heure d’Haïti), le sénateur républicain a demandé aux autorités haïtiennes de ne pas confondre le rôle d’avant-gardistes des Etats-Unis et la tolérance de la violence envers les manifestants et les journalistes.
« Le chef de gouvernement en Haïti ne doit pas confondre le refus d’intervenir dans sa politique intérieure avec la tolérance à la violence contre les manifestants et les journalistes », a-t-il écrit.
Comme pour mettre en garde les autorités étatiques contre toute répression de la liberté d’expression du peuple haïtien, le sénateur Rubio a ajouté dans son tweet : « Ils ont l’obligation de respecter l’état de droit et encourent les conséquences de la violation des droits de l’homme ».
Govt leaders in #Haiti should not confuse an unwillingness to interfere in their internal politics with tolerance for violence against protestors & journalists. They have an obligation to uphold the rule of law & will face consequences if responsible for human rights abuses.
— Marco Rubio (@marcorubio) October 31, 2019