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Assassinat de Jovenel Moise: Marie Esther Antoine tient tête à Sophia Martelly

Assassinat de Jovenel Moise: Marie Esther Antoine tient tête à Sophia Martelly en maintenant ses révélations faites au New York Time la concernant

Marie Ester Antoine répond à l’ultimatum de Sophia Martelly en maintenant ses propos. L’ancienne collaboratrice de l’ex président Jovenel Moise, Marie Esther Antoine, dans une sommation en date du 22 décembre 2021, maintient ses propos relatés au New York Times révélant que l’ancienne première dame a dit, entre autres, de Jovenel Moïse qu' »il est une propriété. »

Dans le cadre du dossier relatif à l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moïse, Marie Esther Antoine, ancienne collaboratrice du feu président a fait au Journal New York Times, dans son édition du 12 décembre, des déclarations pertinentes indexant l’ex première dame, Sophia Martelly.

Selon Antoine, Sophia Martelly la soupçonnait pour « avoir convaincu l’ancien président Michel Martelly de laisser à M. Moise l’espace pour faire campagne seul et l’a fait venir en pleine nuit au domicile de la famille Martelly pour la reprimander de ne pas les avoir tenus informés de chacun des déplacement de M. Moise. »

“C’est là que l’épouse me regarde et me dit : “Jovenel est une propriété. Tu n’as pas l’air de comprendre ça’”, se rappelle Mme Antoine. “J’étais choquée. Quand je lui ai demandé de répéter, elle est passée au français : ‘Jovenel est une propriété’”, a déclaré Antoine au New York Times.

L’ex première dame réagit dans une sommation datée du 20 décembre, en donnant un ultimatum d’un jour franc à Marie Esther Antoine pour confirmer ou infirmer ses propos. Antoine ne se laisse pas faire et maintient lesdites déclarations pour être sincères et vraies.

Marie Esther Antoine devra dans ce cas fournir les preuves matérielles de cette conversation dans le même delai ( 1 jour franc), comme l’a indiqué la sommation de Sophia Martelly.

Faute d’obtempérer dans le délai imparti, Esther Antoine, souligne la sommation, sera poursuivie « avec la dernière rigueur au correctionnel pour délit de diffamation, infraction prévue et punie par le Code Pénal, pour avoir imputé des faits qui portent atteinte à la réputation de l’ancienne première dame de la République ».

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