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Dossier Jovenel Moïse: le Colombien Mario Antonio Palacios n’est pas extradé en Haïti, faute de preuve établissant son implication dans l’assassinat de l’ancien président Moïse
Le gouvernement de la Jamaïque par le biais d’un communiqué, a annoncé que l’ancien officier militaire colombien Mario Antonio Palacios, prétendument impliqué dans l’assassinat du feu président Jovenel Moise, au lieu d’être extradé en Haïti, a été expulsé vers son pays natal ce lundi 3 janvier.
Palacios a été arrêté en Jamaïque en octobre dernier et reconnu coupable d’être entré illégalement en Haïti depuis la République dominicaine, une accusation pour laquelle un arrêté d’expulsion a été émis. « Comme à ce jour le Gouvernement haïtien n’a pas fourni d’informations suffisantes sur le lien entre Palacios et l’assassinat susmentionné perpétré le 7 juillet 2021, l’ex-militaire sera envoyé en Colombie, selon le communiqué officiel, cité par EFE.
« Les informations fournies ne l’ont pas lié au meurtre et ont essentiellement indiqué qu’il était un suspect dans une tentative de vol à main armée, sans aucun détail », a déclaré le gouvernement de la Jamaïque.
Dans ce sens, la note a ajouté que toutes les tentatives pour « obtenir des données plus nombreuses et de meilleure qualité du gouvernement haïtien n’ont pas abouti » et qu’en outre, il n’existe pas de traité d’extradition formel entre la Jamaïque et Haïti.
Pour leur part, les avocats de Palacios avaient demandé sa libération immédiate du centre de détention pour adultes Horizon à Kingston, arguant que son arrestation est illégale.
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