Ce 13 novembre 2019, ramène le premier anniversaire du sanglant massacre effectué au quartier de La Saline par un escadron de la mort lourdement armé ayant coûté la vie à plus de soixante-onze personnes et causé l’incendie des centaines de maisons provoquant le déplacement forcé de nombreuses personnes.
A cette occasion, le Collectif des Défenseurs des Victimes, continue de déplorer le fait que L’Etat n’a apporté aucune assistance humanitaire aux victimes et n’a pas sécurisé la zone pour permettre la reprise normale des activités dans cette localité.
« L’Etat perd chaque jour davantage le contrôle du territoire, laissant les gangs armés semer la terreur.Le cycle de violences se renforce et de nouveaux massacres sont opérés impliquant directement des personnalités proches du pouvoir, comme au BEL AIR le 6 novembre dernier, où plus de quinze personnes ont été assassinées »,critique le Collectif des Défenseurs des Victimes.
Parallèlement, le Collectif des défenseurs dit regreter que près de trois mois après le dépôt de ces deux demandes de mesures conservatoires contre les auteurs et co-auteurs de cet acte odieux, la CIDH ne se soit pas encore positionnée sur ce sujet brulant marqué à la fois par l’urgence et la gravité des violations évoquées.
En ce jour mémorable, le Collectif des défenseurs des victimes de La Saline dit espérer qu’une prise de position rapide de la CIDH pourra forcer l’Etat haïtien à prendre ses responsabilités et à relancer les poursuites contre les coupables de ces actes insupportables.