Dans une analyse critique de l’arrêté présidentiel du 12 Février 2020, l’avocat André Michel, opposant farouche au pouvoir de Jovenel Moïse estime qu’avec les dispositions de cet arrêté, « Jovenel Moïse peut octroyer des contrats juteux en matière d’électricité à ses amis. C’est maintenant que l’on commence à comprendre pourquoi il fallait anéantir la SOGENER. »
Pour André Michel la » Nation est en danger » car cet arrêté pris en Conseil des ministres donne « un Boulevard au président Jovenel Moïse et à son Gouvernement . » Les autorités en place « se sont octroyés les pleins pouvoirs au Grand Dam de la Constitution, des lois de la République et des principes régissant la séparation des pouvoirs, la transparence financière, la lutte contre la corruption, la permanence du contrôle de la Cour Supérieure des Comptes », a-t-il indiqué.
De plus, il faut faire remarquer que l’article 6 de l’arrêté du 12 Février 2020 fait disparaître totalement le Champ d’intervention et la marge de manœuvre de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif. La cour des Comptes intervient seulement sur le projet de contrat mais pas sur le contrat en lui même. « Avec cet arrêté, Jovenel Moïse peut passer facilement des contrats avec des compagnies étrangères pour l’exploitation de nos mines et de notre sous sol », a ajouté Me André Michel.
Le citoyen Johnson Colin, assisté de son Avocat, Me. André Michel, va s’opposer formellement à l’exécution de l’arrêté du 12 Février 2020 avant de l’attaquer par devant la Cour supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif.