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Le Ministère à la condition féminine et ses partenaires ont encore dit non aux violences faites aux femmes
Le Ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes (MCFDF) a commémoré avec solennité la Journée internationale pour l’élimination de la violence contre les femmes et les filles, autour du thème: « Prevansyon, fòmasyon ak edikasyon se zouti pou konbat vyolans sou fanm ak tifi ». Le thème national s’associe à celui des Nations Unies: « Investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles ».
A l’initiative du ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes (MCFDF), plusieurs membres du gouvernement dont les ministres du tourisme, des sports, de l’éducation nationale, Cassandra FRANÇOIS, Raymonde RIVAL, Nesmy MANIGAT ainsi que la représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies en Haïti, Maria Isabel SALVADOR, la Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies en Haïti, Ulrika RICHARDSON, la représentante adjointe d’ONU femmes,
Sophie Havyarimana, l’ambassadeur de l’Union Européenne, Stefano GATTO, le charge d’affaires des États-Unis, M Ercik STROMAER, la responsable de Coordination Nationale des affaires féministes à la PNH, la Commissaire Divisionnaire Marie Jeannette Salomon BATEAU, deux ex-ministres à la condition féminine, Marie Denise CLAUDE et Marjory MICHEL, des représentants d’organisations de femmes se sont réunis, le samedi 25 Novembre 2023, pour marquer cette journée internationale pour l’élimination de la violence contre les femmes.
La titulaire du MCFDF, Dr Sofia LORÉUS a mobilisé toute son équipe, les membres du gouvernement, les partenaires internationaux et ceux de la société civile afin de réfléchir ensemble sur la problématique de la violence pour mener conjointement le combat en vue d’éradiquer ce fléau dans la société haïtienne. Dans son discours, elle a présenté un tableau sombre en ce qui a trait à la violence faites aux femmes et aux filles, violant leurs droits, portant atteinte à leur intégrité physique et morale malgré les avancées considérables déjà réalisées en la matière.
En dépit des conventions et traités internationaux auxquels Haïti a souscrit ainsi que les dispositions prises dans le code pénal haïtien, les défis demeurent de taille, dit-elle tout en soulignant que pour obtenir un changement durable en matière de prévention, de sanction et d’élimination de la violence à l’égard des femmes, il faudra une action collective, dans laquelle tous ont un rôle à jouer. « Tous, hommes et femmes, représentants du gouvernement, de la justice, agents de la force publique, société civile, secteur privé et organisations internationales, doivent y prendre part. Mais cela doit inéluctablement passer par la prévention, l’éducation et la formation », a ajouté la ministre.
Pour sa part, la Coordonnatrice Résidente du système des Nations Unies, Ulrika RICHARDSON appelle la société haïtienne à mener des actions concertées pour contrer ce fait social qu’est la Violence faite au femmes. « Le monde fait face à une atteinte grave des droits des femmes marquée par un taux de prévalence élevé des violences à l’égard des femmes et des filles. Il faut se solidariser avec toutes les victimes de violence car, la violence a un coût dévastateur pour les femmes et les filles, limite leur plein épanouissement et affecte l’économie du pays », a-t-elle avancé.
Selon un communiqué du MCFDF, toutes les couches de la société, écoliers/écolières, Madan Sara, médecins, mécaniciens, infirmières, étudiants, entre autres, ont été représentées dans un défilé portant des messages pour dénoncer la violence faite aux femmes et aux filles. Et, pour consolider le message du jour, quatre des jeunes mères ayant participé au concours de chant organisé par le MCFDF ont été invitées pour chanter des chansons pour sensibiliser sur la problématique de la violence.
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