Appel à des explications suite à la mort de 13 Haïtiens en République dominicaine

Des organisations haïtiano-dominicaines demandent des clarifications sur les circonstances et la gestion des corps des victimes.

Des organisations haïtiano-dominicaines réclament des éclaircissements concernant le décès de 13 Haïtiens en situation irrégulière à Valverde le 6 août dernier.

Plusieurs associations de défense des droits des migrants, actives dans les relations entre Haïti et la République dominicaine, ont sollicité jeudi des explications des autorités dominicaines au sujet du sort des 13 haïtiens ayant péri par noyade le 6 août dernier dans un canal d’irrigation de la localité de Peñuela, relevant de la municipalité d’Esperanza, située dans la province de Valverde, en République dominicaine.

Réunies autour du Mouvement pour les Droits de l’Homme, la Paix et la Justice Globale (MONDHA), ces organisations expriment leur besoin de connaître la localisation des dépouilles des victimes ainsi que d’éventuelles démarches entreprises par les familles pour leur offrir une sépulture religieuse. Les informations sont rapportées par le quotidien dominicain Hoy.

Ces entités souhaitent obtenir l’autorisation d’assurer les funérailles si aucune inhumation n’a été réalisée à ce jour. À défaut, elles exigent d’être informées du lieu. Wendy Osirus, porte-parole du MONDHA, a affirmé : que « La communauté haïtienne organisée est prête à entreprendre des gestes symboliques en l’honneur de chaque défunt. Chacun d’entre eux avait une famille et nous devons toujours œuvrer pour la justice et le respect de la dignité humaine. »

Ces associations soulignent également que la communauté haïtienne sollicite des explications de la part du gouvernement dominicain concernant les démarches entreprises pour retrouver le chauffeur responsable du transport des migrants. De plus, elles désirent savoir si les autorités haïtiennes ont manifesté un quelconque intérêt pour cette affaire.

Le journal Hoy affirme détenir des informations selon lesquelles neuf des corps sont toujours en attente à la morgue de l’Instituto Nacional de Ciencias Forenses (INACIF). Les quatre autres auraient déjà été restitués à leurs proches.

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