Mot d’ordre de grève: sans barricade, les rues de la région métropolitaine de Port-au-Prince clairsemées, les activités sont totalement paralysées.
Plusieurs groupes de syndicats du transport en commun dont le Front Unifié des Transporteurs et des Travailleurs d’Haïti (FUTRAH) ont lancé trois journées de grève pour presser le gouvernement à revenir sur sa décision d’augmenter les prix des produits pétroliers. Ce mot d’ordre de grève est censé respecter dans la capitale haïtienne où plusieurs zones de la région métropolitaine de Port-au-Prince sont pratiquement clairsemées, les activités commerciales sont totalement paralysées.
Au niveau de la route de Delmas, les rues sont pratiquement vides, très peu de motocyclettes sont constatés dans les rues, le secteur informel fonctionne au ralenti, a constaté notre photojournaliste Ody Bien-Eugène. Par ailleurs au niveau du carrefour de Delmas 30, des individus ont dressé des barricades de pneus enflammés et lancé des pierres en direction de quelques motards.
La situation est presque pareille à Nazon, Poste-Marchand, Lalue, Bourdon. Toutes les portes des entreprises commerciales et des bureaux publics sont restées fermées. Aucune barricade de pneus enflammés ni de pierres n’a été constatée sur la chaussée.
Par ailleurs, la ville de Port-au-Prince avait connu la semaine dernière un calme apparent. Les activités commerciales avaient repris timidement dans la région métropolitaine à la suite d’une semaine mouvementée allant du lundi 12 septembre dans l’après-midi jusqu’au vendredi 16.
Ce mot d’ordre de grève se poursuivra demain mardi et mercredi prochain a en croire les syndicalistes qui ont lancé aussi deux journées de manifestation toujours dans l’objectif de forcer le gouvernement à revenir sur sa décision. Ils envisagent de lancer trois autres journées de grève pour le mois d’octobre au cas où le pouvoir en place fait la sourde oreille.
Photo: Ody Bien-Eugène | Juno7
En savoir plus:
2 présumés kidnappeurs tués, un fusil et un véhicule confisqués par la PNH