Naomi Osaka, japonaise d’origine haïtienne de 23 ans a remporté le tournoi en deux sets (6-4, 6-3), décrochant ainsi un quatrième titre du Grand Chelem en autant de finales disputées.
La Japonaise Naomi Osaka, 3e joueuse mondiale, a remporté samedi l’Open d’Australie en battant l’Américaine Jennifer Brady (24e) 6-4, 6-3 en 1h17, décrochant ainsi à 23 ans un quatrième titre du Grand Chelem en autant de finales.
L’ancienne N.1 mondiale, lauréate également des US Open 2018 et 2020 ainsi que de l’Open d’Australie 2019, va retrouver le 2e rang mondial lundi, tandis que l’Américaine va grimper au 13e rang, son meilleur classement. Osaka, après un petit passage à vide dans la seconde partie de la première manche, a étouffé la résistance de Brady.
Avec ces deux nouveaux sacres majeurs, qui s’ajoutent à ses deux premiers à New York en 2018 et à Melbourne en 2019, la Japonaise de 23 ans devient la première joueuse depuis Monica Seles au début des années 1990 à sortir victorieuse de ses quatre premières finales majeures. Un exploit remarquable.
Avant la finale, son implacable solidité, qui avait été jusqu’à faire paraître l’Américaine Serena Williams, impuissante en demi-finales, avait marqué les esprits.
Une fois de plus, Osaka montre sa capacité exceptionnelle à transcender son sport dans les grandes occasions. Des sept trophées qui garnissent désormais son palmarès depuis sa révélation en 2018, plus de la moitié ont été obtenus en tournois majeurs.
C’est une compagnie extraordinaire. C’est fou à entendre, s’est réjouie Osaka. « J’espère jouer suffisamment longtemps pour jouer contre une fille qui me dira qu’un jour j’étais sa joueuse favorite. C’est la chose la plus sympathique qui pourrait m’arriver ».
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