Le système des Nations-Unies en Haiti prône une réouverture des classes dénuée de toute violence au bénéfice des enfants et des jeunes.
Les Nations Unies se disent préoccupées par l’impact de la situation sécuritaire et sanitaire sur la continuité de l’éducation en Haïti. Dans un communiqué conjoint, le système des Nations Unies en Haïti, notamment le Bureau du Coordonnateur Résident, l’UNESCO, l’UNICEF, affirme avoir constaté que la situation sécuritaire (peyi lòk) de l’année dernière, combinée à la situation sanitaire (COVID-19) de ces derniers mois, a eu des conséquences néfastes sur le secteur de l’éducation et de la formation.
En ce sens, ces structures de l’ONU, dans le but de sensibiliser les acteurs, rappellent par conséquent que la réouverture des établissements éducatifs doit être une priorité pour tous. Cette réouverture, poursuivent les Nations-Unies, doit se faire dans un contexte apaisé et dénué de violence afin, soulignent-elles, de garantir le droit à l’éducation de qualité pour tous en Haïti.
Aussi, profitent-elles de saluer l’engagement du Gouvernement haïtien à travers le « Protocole sanitaire relatif aux écoles durant la pandémie de COVID-19 » qui, selon l’ONU, respecte entièrement les recommandations de la « Cellule scientifique de gestion de crise de la pandémie » et qui s’inspire des réflexions des deux groupes de travail du Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP) sur la réouverture des établissements éducatifs matérialisée depuis le 10 août 2020.
« Les Nations Unies renouvellent la nécessité de préserver les espoirs et les rêves des générations futures et réaffirment leur engagement à ne ménager aucun effort pour appuyer le gouvernement haïtien et l’ensemble de ses partenaires pour l’amélioration de la qualité de l’éducation »,écrivent-elles tout en lancant un appel à la responsabilité de tous les acteurs afin de garantir la continuité de l’éducation pour tous pendant que les gouvernements du monde entier font face à la pandémie de Covid-19.
