Arrêté par le commissaire du gouvernement Jean Ernest Muscadin, Nenel Cassy présente ses remerciements à ses supporteurs et indexe le président Jovenel Moïse comme étant l’instigateur en citant des témoins.
Port-au-Prince , Haïti .- Moins d’une semaine après avoir été arrêté à Miragoâne lors d’une manifestation organisée par la table de concertation de l’opposition des Nippes en vue de dénoncer les dérives du pouvoir et les velléités jugées dictatoriales du président de la République, Nenel Cassy, ex- sénateur des Nippes, publie une note dans laquelle il remercie tous ceux qui l’ont supporté précisant les circonstances et origines de son arrestation qu’il qualifie de politique, illégale et arbitraire.
« Je veux remercier le peuple haïtien, les parlementaires ,les organisations de défense des droits humains, les diplomates, les partis politiques, les organisations de base, les personnalités politiques et autres personnalités, la presse, les militants, les petits commerçants, les chauffeurs de motocyclettes et chauffeurs en général, les syndicalistes, les étudiants et élèves, les professeurs, les ouvriers (ières), les paysans, les femmes et les jeunes, les membres de la société civile et de la diaspora ainsi que tous mes amis », lit-on dans la note de l’ex-parlemtaire soulignant que cette arrestation est intervenue alors qu’il était au commissariat de police de Miragoâne accompagné de maître André Michel, pour réclamer la libération des militants arrêtés par le commissaire du gouvernement.
Selon les précisions apportées par l’ex-sénateur, il a été mis aux arrêts sur ordre direct du Président Jovenel Moïse, citant les propos du commissaire du gouvernement, Jean Ernest Muscadin. « Ses dires ont été prononcés en présence du directeur Départemental de la Police Nationale dans les Nippes M. Frantz Mathurin, du SDPA des Nippes l’inspecteur Charles François, de Me. André Michel et du Journaliste de la radio Flamax M. Dary Noël »,ajoute Nenel Cassy.
L’ex-élu des Nippes exige la libération immédiate de tous les prisonniers politiques, rappelant d’une part qu’il continuera à se battre pour le respect et l’application de l’article 134-2 de la constitution qui exige le départ de Jovenel Moïse le 7 février 2021 tout en demeurant attaché à toutes les revendications du peuple haïtien qu’il compte défendre avec son cerveau et les lois de la République.
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