Getting your Trinity Audio player ready...
|
L’ONU votera lundi une résolution pour autoriser le déploiement de la force multinationale en Haïti.
Le Conseil de sécurité de l’ONU prévoit de voter le lundi 2 octobre une résolution qui autoriserait le déploiement d’une force internationale en Haïti. Cette mission doit aider le pays à lutter contre les gangs armés et à rétablir la sécurité.
Le journal Associated Press qui a rapporté l’information précise qu’il s’agirait d’une force non-onusienne, financée par des contributions volontaires. Cette résolution, si elle est approuvée, autorisera le déploiement de la force pour un an, avec un réexamen après neuf mois.
La résolution, rédigée par les États-Unis, indique que la force contribuera à renforcer les capacités de la PNH « à travers la planification et la conduite d’opérations conjointes…». Elle contribuera également à sécuriser « les sites d’infrastructures critiques et les lieux de transit tels que l’aéroport, les ports et les carrefours clés ».
L’ampleur de cette force, si elle est approuvée, n’est pas encore connue. Cependant une douzaine de pays comme la Jamaïque, les Bahamas, Antigua-et-Barbuda, Sénégal, Espagne, Italie, Pérou, Jamaïque, se sont engagés à envoyer du personnel. Le mois dernier, les États-Unis ont promis de fournir la logistique et 100 millions de dollars pour soutenir cette force.
AP souligne par ailleurs que des inquiétudes entourent le projet de mission dirigée par le Kenya. En cause, la police de ce pays d’Afrique de l’Est est accusée depuis longtemps de recourir à la torture, à la force meurtrière et à d’autres abus.
Cette résolution prévoit que tous les membres de cette mission prendront les mesures nécessaires pour prévenir l’exploitation et les abus sexuels et contrôler tout le personnel. Elle exige également des enquêtes rapides si des allégations de mauvaise conduite sont formulées.
Ce document recommande également que les personnes impliquées dans cette mission adoptent une gestion responsable des eaux usées et d’autres contrôles environnementaux pour empêcher l’introduction et la propagation de maladies d’origine hydrique, telles que le choléra.
A lire aussi :
“KONBIT SAN POU SAN” invite les citoyens à donner du sang pour sauver des vies