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L’Office de la Protection du Citoyen (OPC) recommande une prise en charge des familles déplacées, victimes de violences armées.
L’Office de la Protection du Citoyen se dit préoccupé face à la dégradation des conditions de vie des personnes déplacées à la suite de la recrudescence des affrontements meurtriers entre gangs rivaux dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince et plus particulièrement dans les quartiers de Fontamara et de Martissant.
« Cette situation d’insécurité permanente dans cette zone a engendré et continue d’engendrer de nombreuses atteintes au droit à la vie particulièrement au niveau des catégories sociales en situation de vulnérabilité »,écrit l’institution nationale de promotion et de protection des droits humains.
Selon les données dont dispose l’OPC, environ 1200 familles composées de mineurs, de femmes, de personnes âgées se retrouvent au Centre Sportif de carrefour, transformé en abri provisoire, depuis le début du mois de juin à cause de la reprise des affrontements violents et aveugles. Ces familles vivent dans des conditions inhumaines, poursuit l’institution.
« L’Office de la Protection du Citoyen recommande aux autorités étatiques concernées d’intensifier ses actions pour garantir aux familles déplacées l’accès aux besoins primaires et urgents en particulier l’alimentation, les soins de santé, l’eau, etc conformément aux prescrits du pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels ratifié par Haïti en mai 2012 »,lit-on dans ce communiqué portant la signature du protecteur citoyen, Me Renand Hédouville.
Aussi, l’Office de la Protection du Citoyen estime-t-il opportun pour les autorités centrales de solliciter l’appui des partenaires internationaux déjà mobilisés afin de faciliter la relocalisation des personnes déplacées dans des espaces plus appropriés tout en poursuivant les actions ponctuelles à travers l’instance de coordination de l’aide humanitaire.
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