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Des organisations de défense des droits humains refusent de rencontrer le Conseil Électoral Provisoire (CEP), dénonçant son illégitimité et craignant un processus électoral biaisé.
Plusieurs organisations de promotion et de défense des droits humains ont décliné une invitation du président du Conseil Électoral Provisoire (CEP), Patrick Saint-Hilaire, à une rencontre le lundi 24 mars sur le référendum et les élections.
Dans une correspondance adressée au CEP, elles justifient leur refus en dénonçant l’illégitimité du conseil électoral, qu’elles considèrent comme le produit d’un “coup de force” du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) contre le secteur des droits humains. Selon elles, cette situation ouvre la voie à des élections où l’argent primera sur la transparence et l’équité.
Parmi les organisations signataires de cette correspondance figurent Sant Karl Lévêque, le Centre d’Analyse et de Recherche en Droit de l’Homme (CARDH) et l’Ordre des Défenseurs des Droits Humains (ORDEDH).
Elles expriment leurs inquiétudes quant à l’impartialité du processus électoral et rejettent toute participation à une initiative qu’elles jugent viciée dès le départ. Leur position souligne une fracture grandissante entre les acteurs de la société civile et les institutions mises en place par le CPT, dans un contexte où la légitimité du processus électoral reste un sujet de vive controverse.
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