Humanitarian Parole: plus de 36 000 ressortissants haïtiens, cubains, nicaraguayens et vénézuéliens autorisés à voyager aux États-Unis

Programme Humanitaire Parole: plus de 36 000 ressortissants haïtiens, cubains, nicaraguayens et vénézuéliens autorisés à voyager aux États-Unis.

L’ambassade des États-Unis à Port-au-Prince dans un tweet publié ce mardi 28 février annonce que jusqu’au 17 de ce mois plus de 36 500 citoyens haïtiens, cubains, nicaraguayens et vénézuéliens ont reçu leur autorisation de voyage pour les États-Unis dans le cadre du programme Humanitaire Parole mise en place par l’administration Biden. Selon l’ambassade américaine, plus de 60 400 citoyens des quatres pays bénéficiaires ont subi une vérification.

« Le programme de migration conditionnelle humanitaire bat son plein. Jusqu’au 17 février, +60,400 citoyens 🇨🇺 🇭🇹 🇳🇮 🇻🇪 ont subi une vérification et +36,500 ont reçu leur autorisation de voyage pour les USA », peut-on lire dans le tweet de l’ambassade des États-Unis à Port-au-Prince.

L’ambassade américaine rassure que le processus fonctionne bien et bat son plein, tout en invitant les citoyens à ne pas croire aux mensonges des passeurs pour essayer d’entrer illégalement aux États-Unis. « Tenter d’entrer illégalement aux États-Unis entraînera une procédure d’expulsion et ils perdront la possibilité de participer à ce programme fructueux », a prévenu l’ambassade des États-Unis.

Le US Citizenship and Immigration Services (USCIS) dans un tweet publié le 2 février dernier a lancé un appel à la vigilance aux citoyens haïtiens, cubains, nicaraguayens et vénézuéliens qui souhaitent bénéficier du programme Humanitaire Parole mis en place par l’administration Biden. Il les invite à prendre garde à la fraude en matière d’immigration et aux escroqueries afin d’éviter les arnaques. L’USCIS dans ce tweet interdit aux citoyens qui sont aux États-Unis de demander de l’argent aux gens pour les sponsoriser.

Rappelons que les 20 États républicains qui ont intenté le 23 janvier dernier une action en justice contre l’administration Biden, ont demandé le mardi 14 février au tribunal de Texas une injonction préliminaire pour bloquer immédiatement le programme Humanitaire Parole mis en place par le président américain en faveur des migrants haïtiens, cubains, nicaraguayens et vénézuéliens. Selon ces États, le programme est illégal car il viole les limites imposées par le Congrès, avair rapporté le média américain Fox News.

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