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Dans un texte titré « L’inénarrabilité de Pierre Espérance défenseur des droits humains », le docteur en psychologie, Jean Willio Patrick Crispin, ancien conseiller du président Jovenel Moise a tenté de démontrer que le directeur exécutif du RNDDH, en accusant le secrétaire général à la présidence, le docteur Josué Pierre-Louis dans l’organisation du départ vers l’étranger du très recherché présumé assassin ex-sénateur John Joël Joseph par la police nationale d’Haïti, a une attitude marquée d’une extravagance extraordinaire. Nous publions in extenso son texte.
L’inénarrabilité de pierre espérance
Il est inacceptable et immoral qu’un défenseur des droits de l’homme disposant de preuves tangibles et testimoniales dans la recherche de justice de la mort du Chef d’État Jovenel Moïse dans sa résidence privée à Pellerin 5 dans la nuit du 6 juillet au 7 juillet 2021, blackboule et refuse intentionnellement d’apporter et d’en fournir des preuves à la justice haïtienne pour démontrer et avérer l’implication coorpératiste du secrétaire général à la présidence, ministre Josué Pierre-Louis dans l’organisation de départ vers l’étranger du très recherché présumé assassin ex-sénateur John Joël Joseph par la police nationale d’Haïti.
Car, au regard des lois haïtiennes, tout contrevenant qui aurait aidé et assisté un présumé criminel de sauver, de se musser et de quitter le pays, est passible d’arrestation, de jugement et de condamnation.
En toute réalité, si Pierre Espérance défenseur des droits de l’homme qui se doit de défendre et d’assurer aussi la protection et la défense des droits fondamentaux et des libertés individuelles du citoyen docteur en droit Josué Pierre-Louis, ne dit pas le faux avec l’intention de tromper l’opinion publique pour en faire un capital politique.
Si Pierre Espérance n’agit pas contre la vérité pour induire en erreur la justice qui a le droit de connaître la vérité sur tous ceux et toutes celles qui auraient pris part à l’acte crapuleux et cruel de l’assassinat de Président Jovenel Moïse.
Le mensonge est une violation de la vertu humaine et de la véracité des faits. Il n’est donné et autorisé à aucun défenseur des droits humains et aucune défenseure des droits humains de proférer le mensonge contre personne.
La vérité se dit, se clame, se démontre et se prouve.
La vérité aide la justice à faire bien son travail de distribution de justice équitable et loyale.
Le mensonge contre l’humain est une profanation de la parole qui a pour mission de détruire son prochain.
Le mensonge est une faute grave. Et toute faute commise à l’égard de la justice et de la vérité interpelle et appelle le devoir de réparation.
Si le défenseur des droits de l’homme Pierre Espérance ne déforme pas la vérité, selon les circonstances politiques, les intentions de salir l’image de l’avocat Josué Pierre-Louis.
Il échet de la crédibilité, de l’honnêteté et de l’autorité morale de l’activiste défenseur des droits humains Pierre Espérance de collaborer avec la justice haïtienne pour que justice soit rendue au pays et à la nation haïtienne de la mort de Président Jovenel Moïse.
Que le défenseur des droits humains Pierre Espérance ne se drape pas dans sa supposée pureté d’homme rectiligne et anti-corrupteur. Qu’il en parle à l’autorité judiciaire concernée et en donne des preuves de ses déclarations et ses dénonciations à la justice haïtienne pour aider Président Jovenel Moïse l’homme qu’il critiquait, diabolisait et reprochait de tous les maux du monde à trouver justice.
Ainsi le peuple haïtien trouvera Pierre Espérance utile à la justice de la mort de Président Jovenel Moïse.
Mais, aussi bien, si Pierre Espérance défenseur des droits humains n’avance pas de preuve sur les dénonciations et les accusations contre le secrétaire général à la Présidence, docteur Josué Pierre-Louis.
Les haïtiens vont comprendre très bien que ces déclarations étaient des accusations calomnieuses et mensongères. Cependant les citoyens veulent et souhaitent que la vérité soit établie et démontrée.
Intraduisabilité des droits humains en Haïti
Il en demeure une réalité évidente. En Haïti, c’est extrêmement difficile d’établir la différence entre les partis politiques et les organisations des droits humains, entre les politiciens et les défenseurs des droits humains.
Il n’en demeure pas moins vrai que les conceptions sur les droits de l’homme se construisent et s’épanouissent sur des contradictions de groupes d’intérêts politiques et de classes sociales. D’où historiquement en Haïti la genèse du concept d’activisme politique des droits de l’homme est brutalement et méchamment liée avec la conquête du pouvoir politique.
Un défenseur des droits de l’homme se définit en effet par des actions en faveur des droits humains et non pas par ses qualifications de rançonnement des autorités et des institutions ou par son statut politicailleur ignare et ventriote.
Jean Willio Patrick Chrispin
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