Pedrica Saint-Jean prend la tête du MCFDF avec une vision ambitieuse et lance un appel à l’unité pour renforcer les droits des femmes en Haïti.
Pedrica SAINT-JEAN a été installée le mardi 19 novembre 2024 comme nouvelle ministre à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes (MCFDF) lors d’une cérémonie tenue au Bureau de Lutte contre les Violences Faites aux Femmes et aux Filles (BLCVFF), à Delmas 83. L’événement, présidé par la Ministre de la Jeunesse, des Sports et de l’Action Civique, Niola Lynn Sarah DEVALIS OCTAVIUS, a réuni des figures importantes du secteur féministe, des représentants d’organisations de la société civile, ainsi que d’anciennes ministres.
Dans son allocution, la ministre SAINT-JEAN a affirmé son engagement à bâtir une société plus équitable et inclusive pour les femmes et les filles en Haïti. Reconnaissant l’ampleur des défis, elle a promis d’intensifier la lutte contre les violences basées sur le genre, de promouvoir l’autonomisation économique des femmes et de renforcer leur participation politique à des postes décisionnels.
Consciente de la complexité des défis auxquels font face les femmes haïtiennes, Madame SAINT-JEAN a appelé à l’unité entre les organisations féministes et féminines, insistant sur la nécessité de surmonter les divergences pour mieux combattre la pauvreté, l’injustice et les inégalités. « Ensemble, nous pouvons relever ces défis et bâtir une Haïti plus juste pour les générations futures », a-t-elle souligné.
La nouvelle ministre mise également sur la collaboration avec les partenaires techniques et financiers pour atteindre ses objectifs ambitieux. Elle entend faire du MCFDF une plateforme de dialogue et d’action pour toutes les parties prenantes.
Parmi les mesures envisagées, la ministre SAINT-JEAN souhaite : Renforcer les mécanismes de prévention et d’accompagnement des victimes de violence. Investir dans des programmes de formation, d’emploi et d’entrepreneuriat pour les femmes. Accorder une attention particulière aux femmes des zones rurales souvent marginalisées. Garantir une représentation féminine significative dans les espaces de décision politique.
Elle prévoit également de former des jeunes filles et garçons pour qu’ils soient déployés dans les communautés et les camps de déplacés, où ils auront à signaler les cas de violences et faciliter l’accès des victimes à l’aide humanitaire.
La ministre a tenu à rappeler les luttes qui ont conduit à la création du MCFDF, il y a 30 ans, soulignant que les avancées obtenues sont le fruit d’efforts collectifs. Elle a exprimé sa gratitude envers les cadres et employés du ministère, qu’elle considère comme « l’épine dorsale » de cette institution.
« Mon ambition est de faire du MCFDF un modèle d’excellence dans la défense des droits des femmes et de l’égalité des genres. Grâce à notre collaboration, nous pourrons relever les défis et transformer nos ambitions en réalité », a-t-elle conclu, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère pour le ministère et pour les droits des femmes en Haïti.
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