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Médecin Sans Frontières (MSF) , en raison de la rareté du carburant, est en situation difficile et risque de réduire ses activités.
La rareté de carburant qui sévit dans le pays depuis plusieurs semaines affecte gravement les opérations de Médecins Sans Frontières en Haïti. L’hôpital de traumatologie/ Grands Brulées de Tabarre, le seul en Haïti, qui reçoit en moyenne 155 patients par mois, risque de réduire ses activités et peut restreindre ses critères d’admission dans les prochains jours, selon Dr. Anicet Umba, médecin référent de l’hôpital traumatologie/ Grands Brulées de MSF à Tabarre.
Non seulement, explique Dr. Umba, il y a un manque de carburant pour alimenter les différents hôpitaux de MSF, mais aussi les personnels ont du mal à se présenter sur leur lieu de travail. « On continue à maintenir les activités avec un personnel réduit, on ne sait pas combien de temps on va résister » affirme Dr Anicet Umba. Elle regrette d’annoncer, si la crise persiste, que MSF sera en rupture de stock total et ne saura quoi faire avec ses patients qui sont restés cloitrés dans les centres d’urgences de Médecins Sans Frontières.
Cette situation perdure depuis une semaine et MSF appelle à un couloir humanitaire afin de fournir des soins de qualités à la population. Toutes les structures de MSF, que ce soit à Tabarre, à Turgeau, à Drouillard sont dans cette situation difficile. Selon Dr. Wamba MSF ne s’est pas entretenu avec le gouvernement haïtien, mais espère au plus vite que ce dernier trouve un dénouement à cette crise qui perdure.
« Médecins Sans Frontières appelle les différentes parties prenantes à trouver des solutions rapides afin de permettre l’approvisionnement en carburant des structures de santé » a indiqué Dr Umba de l’ONG MSF-Haïti.
A cause de l’insécurité qui sévit à Martissant, Médecins Sans Frontières a été contraint de fermer ses portes dans cette zone. Et derrière cette rareté de carburant, il y a le phénomène de l’insécurité qui affecte encore le travail de Médecins Sans Frontières.
Jean Samuel Mentor
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