L’ancien Président Jocelerme Privert qualifie les initiatives du Juge instruisant le dossier de corruption au CNE de démarches malveillantes et tendancieuses.
Dans une publication en date du 2 janvier 2023 sur son compte X, l’ancien Président provisoire de la République, Jocelerme Privert réagit après que le juge instruisant le dossier de corruption au sein du Centre National d’Equipement, Al Duniel DIMANCHE a émis un mandat de comparution contre lui.
Dans cette publication, Jocelerme Privert dit avoir appris comme tout le monde, dans la matinée du vendredi 29 décembre 2023 et à travers les réseaux sociaux, que son nom figurerait sur une liste de 36 hauts dignitaires de l’Etat contre lesquels des mandats auraient été émis, les inculpant pour leur complicité dans des actes de corruption.
« Je tiens à souligner que Moi, Jocelerme Privert, citoyen haïtien jouissant de la plénitude de mes droits et libertés, garantis par la Constitution de mon pays, entend dénoncer et comme de fait, dénonce publiquement cette association malicieuse et méchante de mon nom aux démarches malveillantes et tendancieuses dudit Juge. » a-t-il écrit.
Toujours dans sa publication, Jocelerme Privert a également souligné qu’il n’a été nullement fait mention de l’origine des faits ou actes répréhensibles qui auraient été commis avec l’aval de ces hauts dignitaires de l’État et justifiant leur incrimination. Selon lui, il s’agit d’une bouffonnerie grotesque, inqualifiable et injustifiable dont l’objectif visé serait, pour des raisons inavouables et inavouées, tout simplement, de ternir son image, attaquer son intégrité, sa dignité et son statut de fonctionnaire modèle et honnête.
Toutefois, il a également précisé qu’à aucun moment, son nom n’a été cité dans un quelconque rapport d’audits de gestion ou d’enquêtes administratives, conduits par les instances étatiques chargées du contrôle des dépenses publiques, de la lutte contre la corruption et du blanchiment des avoirs.
Soulignant que le Juge n’a aucune compétence juridictionnelle dans cette affaire, Jocelerme Privert dit n’être pas disposé et ne veux accepter vivre aucune autre forme d’injustices ni de persécutions politiques. « Les 26 mois de privation de mes droits et libertés, d’abus de pouvoir et de risques d’assassinat, que j’ai connus dans l’enfer de la prison d’avril 2004 à juin 2006, ne vont pas se reproduire. C’en est assez ! » a-t-il persisté.
En outre, Jocelerme Privert informe que ces attaques grossières, stériles et systématiques, dirigées contre sa personne ne vont, en rien contrarier et freiner ses engagements et velléités à continuer à servir son pays et à exercer ses droits civils et politiques en précisant qu’au cours de sa carrière de près de 40 ans dans le secteur public, il n’a eu à commettre aucun acte délictueux ou criminel et les différentes fonctions qu’il a occupées au sein de l’Administration Publique lui donnent légitimement droit au respect, à la considération et à la reconnaissance de ses compatriotes.
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