Dimitri Vorbe, homme d’affaires, vice-président de la compagnie Sogener, est sans doute l’un des haïtiens les plus suivis sur les réseaux sociaux. Avec plus de 58 000 abonnés, twitter est devenu depuis 2011 sa deuxième demeure. La rédaction de Juno7 lui décerne en conséquence le titre de personnalité numérique de l’année 2018.
Pas un jour ne passe sans que Dimitri ne s’adresse à ses followers qui manifestement, ont toujours du mal à supporter son silence lorsqu’il met du temps pour se connecter.
Dans la majorité des cas, ses publications qui portent toujours sur une réalité socio-politique ou économique du pays suscitent réflexions et critiques chez ses abonnés. Peut-être que c’était là son but ultime.
Dimitri Vorbes utilise les réseaux sociaux pour faire passer ses revendications, influencer l’opinion publique et dénoncer aussi ce qui doit l’être. Ses positions exprimées sans langue de bois sur son compte, lui attirent parfois des commentaires désobligeants. Il reçoit souvent des attaques personnelles mais ne baisse jamais les bras.
Il faut reconnaître que tout avantage est souvent accompagné de son lot d’inconvénients. En août dernier, l’homme de Sogener avait fait une expérience qu’il n’oubliera sans doute jamais.
Après une publication hilarante relative à un « Push Up challenge » contre la drogue, il s’est vu impliquer dans une guerre de tweets qui l’opposait à Laurent Lamothe et Stanley Lucas. Il a été même invité par la commission éthique et anti-corruption du sénat pour répondre à des questions relatives au dossier PetroCaribe. Au final, il s’en est bien sorti.
Depuis cette expérience, Dimitri Vorbe s’est montré plus présent sur les médias sociaux en poursuivant de plus belle avec ses publications qui traduisent sa fidèle lecture de la chose publique haïtienne.