« Personne ne pourra nous reprendre le pouvoir »: le ministre des affaires étrangères , Claude Joseph clarifie les déclartions du président Jovenel Moïse
Les propos tenus le dimanche 19 juillet 2020 par le président de la République, Jovenel Moïse, dans le cadre de ses récents échanges avec des leaders communautaires autour de différents sujets brulants notamment l’avenir du PHTK après son quinquennat, ont suscité moult réactions dans l’opinion publique. Celles-ci s’avèrent majoritairement défavorables au pouvoir en place. Dans une interview exclusive accordée à Juno7, le ministre des affaires étrangères et des cultes, Claude Joseph, a tenté de placer les mots utilisés par le chef de la diplomatie haïtienne dans leur contexte.
« Les mots du président ont été mal interprétés. Le président ne parlait pas de lui même personnellement. Il parlait au nom des leaders communautaires contre les oligarques qu’il perçoit comme étant les gardiens du système traditionnel archaïque », rectifie Claude Joseph, titulaire du MAEC.
S’il faut croire le ministre des affaires étrangères et des cultes, le président voulait faire comprendre à ces gens qu’il qualifie de corrompus, qu’ils ne sont plus en mesure de détourner le vote du peuple. « Il n’a jamais été question de PHTK car le président est un démocrate qui croit en l’alternance démocratique, socle de la stabilité politique »,conclut le ministre des affaires étrangères et des cultes, Claude Joseph réitérant la volonté du chef de l’Etat de mettre tout en oeuvre en vue d’organiser des élections honnêtes pour pouvoir passer l’écharpe présidentielle à un élu issu des urnes.
Selon le ministre, les propos du président ont été axés sur le dossier relatif à la problématique du courant électrique, entre autres sujets d’actualité.
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