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Corruption: Pierre Richard Vales, comptable en chef de la CAS, placé en détention au pénitencier national.
Frappé par une mesure d’interdiction de départ, le comptable en chef de la caisse d’assistance sociale, Pierre Richard Vales a été placé en détention, ce mardi 18 avril, à la suite de sa comparution au cabinet du juge d’instruction en charge du dossier de corruption dans cette institution, Me Jean Wilner MORIN.
Le magistrat lui avait demandé de comparaître à la suite des accusations de détournement de bien public, prise illégale d’intérêt, complicité de faux et usage de faux, trafic d’influence, d’association de malfaiteurs, d’enrichissement illicite. Un dossier qui a été initié par le parquet du tribunal de première instance de Port-au-Prince à la suite d’une enquête de l’UNITE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION (ULCC).
Le juge a aussi pris une mesure d’interdiction de départ contre l’actuelle directrice de la caisse d’assistance sociale (CAS), Edwine Tonton. Cette dernière devrait aussi comparaître devant le juge, mercredi 19 avril, même si pour l’instant il n’est pas certain qu’elle répondra à cette invitation.
Dans son dernier rapport, l’ULCC avait recommandé la mise en mouvement de l’action publique contre Pierre Richard VALES, comptable en chef de la CAS, pour détournement de biens publics, prise illégale d’intérêts et complicité de faux et usage de faux et aussi contre Hector Dominique BERNARDIN pour complicité de détournement de biens publics et faux et usage de faux.
Elle avait également demandé que des poursuite soient engagées contre madame Edwine TONTON, Directrice de la CAS et Yverose ALCIDE, membre de son cabinet pour trafic d’influence, conformément à la loi du 12 mars 2014 portant prévention et répression de la corruption.
Edwine Tonton a été affectée à ce poste par le ministre des Affaires sociales et installée, le 8 décembre 2021, comme la nouvelle directrice de la Caisse d’assistance sociale. En juillet 2022, c’est elle qui avait révélé que des employés de la CAS ont souvent bénéficié d’un lot de chèques à la place des vrais bénéficiaires. Ces lots de chèques étaient estimés à plus de sept mille. Cependant pour l’ULCC elle serait aussi sur la liste des coupables.