C’est un Marc Alain Boucicault médusé, effondré et complètement anéanti qui a répondu à nos questions ce vendredi après-midi après les actes de vandalisme, de pillage suivis d’incendie perpétrés au local de Banj à Delmas 64, en marge de la manifestation baptisée « dernier coup de clé » lancée par l’opposition politique haïtienne.
« Ils ont arraché la barrière, cassé toutes les vitres, pénétré à l’intérieur du bâtiment et emporté tout ce qu’il trouve sur leur passage à savoir ordinateurs, imprimantes, batteries, pompe à eau, ainsi que les effets des clients », raconte-t-il avec la mort dans l’âme.
Du Think Tank à la cafétéria en passant par la radio (Banj FM), du dépôt jusqu’à à la salle d’événements, les pilleurs ont tout saccagé, même un bureau Cash Mobile. D’autres entreprises attenantes à Banj ont été pillées et/ou incendiées selon nos constats.
« C’est vraiment terrible ce qui s’est passé. Nous allons devoir fermer nos portes », annonce Marc Alain Boucicault qui rappelle que l’entreprise qu’il dirige est un espace destiné aux entrepreneurs dont la mission est d’accompagner les jeunes entrepreneurs en quête d’assistance.