Selon le dernier rapport de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) via son outil de suivi d’urgence, les violences armées éclatées depuis le 11 novembre 2024 dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince ont entraîné le déplacement de 4 372 personnes. Les violences ont particulièrement affecté les communes de Delmas, Tabarre et Port-au-Prince, touchant spécifiquement les quartiers de Delmas 13, Delmas 28, Tabarre 27, Solino et Fort National.
Le rapport précise que “3 586 personnes ont été déplacées à Port-au-Prince, 488 à Tabarre et 298 à Delmas.” Parmi ces déplacés, 76 % se sont réfugiés dans huit sites d’accueil. L’OIM indique que “six de ces sites existaient déjà avant ces incidents, tandis que deux ont été créés en réponse à la situation actuelle.”
Les 24 % restants des déplacés ont trouvé refuge auprès de familles d’accueil, une solution temporaire mais essentielle face à l’urgence. L’OIM souligne la gravité de la situation en déclarant que “des déplacements continuaient au moment de la rédaction de ce rapport.”
De plus, le rapport met en lumière des conditions critiques dans certains quartiers où “les populations ne sont pas en mesure de fuir en raison de l’intensité des violences et des barricades.” Ces circonstances rendent l’accès à la sécurité encore plus difficile pour les résidents pris au piège.