Diagnostiqué du Virus de l’Immunodéficience Humaine en 2003, le patient reconnu sous le pseudonyme » le patient de Londres » qui a commencé à prendre des médicaments pour maîtriser l’infection en 2012 finit par se remettre totalement de l’infection 7 ans plus tard. Une deuxième expérience réussie dans le monde médical.
Ce sont les chercheurs de l’University College de Londres qui l’ont annoncé ce mardi 5 mars lors de la conférence annuelle “Conference on Retroviruses and Opportunistic Infections (CROI)” qui s’est tenue à Seattle aux Etats-Unis.
En présentant les détails de cette expérience, ils ont parlé d’un cas de rémission durable de cette maladie qui tue en moyenne près d’un million de personnes dans le monde chaque année.
En 2007, le “patient de Berlin”, Timothy Brown, avait également été considéré comme guéri du virus à la suite d’une greffe de moelle osseuse. “Bien qu’il ne s’agisse pas d’une stratégie viable à grande échelle (…) ces nouvelles conclusions réaffirment notre conviction qu’il existe une preuve que le VIH est curable. L’espoir est que cela conduira éventuellement à une stratégie sûre, rentable et simple pour atteindre ces résultats en utilisant la technologie du gène ou des techniques d’anticorps”, précise le président de l’International Aids Society, Anton Ponzniac.
Comparativement à M. Brown, le patient de Londres a subi une chimiothérapie moins pénible pour se préparer à la greffe. Il n’a pas eu de radiothérapie et n’a eu qu’une légère réaction à la greffe, ont indiqué les chercheurs.
Timothy Ray Brown a déclaré qu’il aimerait rencontrer le patient de Londres et qu’il l’encouragerait à se présenter au public. Une décision très souhaitée par les chercheurs.
