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Plusieurs personnes ont manifesté contre l’ajustement à la hausse des prix des produits pétroliers.
Malgré la timide réaction de la majeure partie de la population suite à la décision du gouvernement d’ajuster à la hausse les prix du carburant, plusieurs citoyens ont répondu quand même à l’appel de certaines organisations de la société civile pour protester contre cette décision.
Rassemblés au niveau du carrefour de l’aéroport, les manifestants ont parcouru la route de Delmas. Une fois arrivés au niveau de Delmas 48, ils ont continué avec cette journée de manifestation pour finir leur course sur la route de Bourdon, devant les locaux de l’Office de la Protection du Citoyen (OPC).
Durant cette journée de mobilisation, les protestataires ont exhorté le pouvoir en place à retourner sur sa décision, de rétablir la sécurité qui bat son plein où les actes de banditisme et de kidnapping augmentent au quotidien.
Relâché dernièrement après une ordonnance, Killick était présent à cette manifestation.
Très tôt ce vendredi , quelques endroits de la capitale se sont réveillés timidement avec des barricades de pneus enflammés, de grosses pierres étaient entreposées sur certaines chaussées pour dénoncer décision du gouvernement.
Toutefois, ces mouvements de protestation n’ont pas paralysé les activités commerciales et scolaires contrairement à 2018 où la majorité de la population a levé la voix et bloqué totalement le pays pendant environ deux jours.
C’est à travers une conférence de presse que le gouvernement avait fait l’annonce de l’augmentation des prix du carburant le 7 décembre dernier, cette décision est entrée en application ce vendredi 10 décembre. La gazoline est passée de 201 gourdes à 250 gourdes, le diesel de 169 à 353 gourdes, le kérosène de 163 à 352 gourdes.
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