La nouvelle a fait le tour des réseaux sociaux. Les stations de radio l’ont relayé à tour de rôle. Elle fait état d’au moins deux blessés par balles survenus dans la soirée du dimanche 24 novembre, peu après la manifestation organisée par l’opposition à Miragoâne pour exiger la démission de Jovenel Moïse.
Contacté au téléphone, le sénateur des Nippes, Nenel Cassy qui a participé à la manif a parlé d’une stratégie de répression utilisée par le pouvoir pour semer la terreur au niveau de cette ville, chef lieu du département des Nippes.
« Vilera Louis et Codio Renel dit JeanJean, deux militants, ont reçu respectivement 3 et 1 projectiles. Les escadrons de la mort ont tué parallèlement un motard emportant du même coup son corps et ainsi que son matériel de travail » , confirme Nenel Cassy qui accuse l’actuel Délégué Départemental Morel Espérance Berard et Guy Polynice qui, selon le parlementaire, ont commis ce crime dans son fief même.
Le même jour, à Petit-Goâve, Nenel Cassy dit avoir frôlé la mort.
« Voulant finir avec moi, un envoyé de Jovenel Moïse a tiré sur moi à bout portant. N’était ce la vigilance de la foule, je serait mort présentement. L’individu en question a pris la poudre d’escampette. La population l’a poursuivi en vain » précise le sénateur rappelant que la répression est partout dans le pays.
En ce sens, l’élu des Nippes en profite pour lancer un SOS à l’endroit des organisations de défense des Droits Humains, de l’opinion nationale et internationale.
En conclusion, le sénateur Nenel Cassy a appeler à la poursuite de la mobilisation en vue, dit-il, d’aboutir à la démission de Jovenel Moïse du pouvoir.