La Police Nationale d’Haïti (PNH)et le Bureau Intégré des Nations-Unies en Haïti (BINUH) planifient la sécurité pour le référendum et les élections.
La police nationale d’Haïti (PNH) a informé d’une rencontre qui s’est tenue, ce jeudi 6 mai, au bureau du directeur général a.i, Léon Charles entre le haut commandement de la PNH avec une délégation de l’ONU ayant à sa tête la diplomate Helen La Lime, cheffe du Bureau intégré des Nations-Unies en Haïti.
« Ce jeudi 6 mai, la représentante spéciale du Secrétaire Général de l’ONU, Mme Helen La Lime, des autres membres de l’ONU et de la BINUH, ont rencontré le DG de la PNH pour faire le point sur la planification sécuritaire visant l’organisation et la réalisation du référendum et des prochaines élections dans le pays », a informé la PNH dans un tweet.
La position du BINUH a-t-elle évolué?
Le Bureau des Nations-Unies en Haïti (BINUH) avait exprimé le 13 avril dernier des réserves sur le processus de changement de constitution voulu par le président Jovenel Moise, même s’il avait décidé de financer sa réalisation en janvier dernier.
« A ce stade, le processus n’est pas suffisamment inclusif, participatif ou transparent. L’appropriation nationale du projet de constitution exige l’engagement d’un éventail plus large des acteurs politiques, sociétaux y compris les groupes de femmes et religieux dans tout le pays », a écrit le BINUH sur son compte Twitter.
Le processus de changement de constitution par referendum programmé au 27 juin prochain est maintenu par le pouvoir en place malgré les contestations de plusieurs entités de la société. Le conseil électoral provisoire est entrain de multiplier les rencontres dans les départements du pays pour informer sur la tenue de ce référendum.
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