Le jeune poète haïtien Michelot Le Cupidon annonce déjà la couleur avec la voix de la jolie Tessa dans un slam intitulé Bèl Mè Ka Manman
On le connaît comme étant celui qui a fait de la poésie son cheval de bataille. Très présent sur les réseaux sociaux par le biais de ces articles, de ses textes poétiques, de ses phrases célèbres, il est difficile de ne pas voir son nom écrit quelque part. De son vrai nom Jean Michelot Polynice, il est étudiant finissant dans la discipline du travail social à l’ université d’ État d’ Haïti, principalement à la faculté des Sciences humaines. Cependant, on ignorait s’ il avait toute cette passion et tout ce talent dans le domaine du slam.
«J’ ai commencé par la poésie, et comme vous savez, la poésie est avant tout création. Je sais par ailleurs que le slam est l’ un des enfants préférés de la mère poésie. C’ est peut-être pour cette raison que j’ affectionne écrire pour le monde culturel. Ça me pousse à me sentir beaucoup mieux dans ma peau».
Nous voilà maintenant en face d’ une création de notre cher poète. Avec son groupe LE CLASSIQUE HAÏTI et le producteur Mardoché, il nous livre sur un plateau en diamant un morceau qui apporte des réponses et qui laisse en même temps des tas de questionnements sur la place de l’ amour dans la réalité haïtienne.
«Pour moi, il n’ y a pas que la mère biologique, il y a également des mères que la vie nous donne au nom de l’ amour. Parce que, s’ il est vrai que l’ amour est source d’ unité entre deux partenaires, il est tout aussi vrai que la mère de chaque partenaire devrait être considérée comme étant une autre mère pour chacun d’ eux.»
Rapò nou ak manman mennaj nou, pa souvan yon bon rapò. Anpil fwa nou toujou tande : «bèlmè se lougawou, fanmi fanm se trèt, fanmi gason se chen». Men, daprè analiz nou, nou remake sa plis repete nan mitan moun ki pi pòv yo. Pandan nan mitan moun nou rele boujwa yo, li konn difisil pou n idantifye kiyès ki manman fi a ak kiyès ki manman gason an, tèlman moun yo fonn nan lòt. Atansyon, mwen pa jeneralize ka yo!
C’ est dans ce contexte que le titre de ce slam s’ intitule BÈLMÈ KA MANMAN. Cela revient à se questionner sur l’ attitude des belles-mères face aux relations sentimentales de leurs progénitures. Habituellement en Haïti, on sait qu’on dit souvent que BÈLMÈ PA MANMAN, mais Michelot Le Cupidon nous fait une ré-contextualisation de ce qui a été dit.
Ce morceau, c’ est plutôt une déclaration d’ amour qui ne va pas seulement rester pour le mois de mai. Cependant, on doit encore attendre la date de la sortie officielle de ce morceau prévue pour le 15 mai 2020. Le public aura le temps de savourer le texte à fond, en le tournant en boucle, en le donnant en dédicace. En attendant, Il suffit d’ aller le suivre sur sa page Facebook ( Michelot Le Cupidon ) : https://www.facebook.com/Michelotle-cupidon-838698416272106/ . Et surtout sur Instagram ( Michelot Le Cupidon ): https://www.instagram.com/michelot_le_cupidon
«Peu importe ce qu’elle est, nous devons la respecter, rien que pour la fierté de son enfant qu’ elle nous laisse en héritage. Un héritage d’ amour bien sûr, parce que chaque mère est un patrimoine. Et, respecter la maman de la personne avec laquelle on partage sa vie, c’ est une question d’éducation familiale et de reconnaissance».
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