Le premier ministre canadien accuse la classe politique haïtienne de ne pas prendre la crise politique et sécuritaire au sérieux.
Le premier ministre canadien Justin Trudeau lors d’un point de presse à Hamilton, en banlieue de Toronto, le lundi 31 juillet, n’a pas mâché ses mots pour dénoncer le gouvernement haïtien ainsi que toute la classe politique qui n’ont pas pris au sérieux la crise politique et sécuritaire qui frappe le pays depuis un bon moment, ont rapporté plusieurs médias canadiens. Il a aussi appuyé l’intervention d’une force étrangère sur le territoire national.
« Ça fait trois décennies qu’on est là en Haïti à différents moments pour aider à contrer la violence, l’instabilité politique, une situation humanitaire épouvantable, et on se retrouve quand même, maintenant, dans une situation qui est parmi les pires qu’on n’ait jamais vues malgré trente ans d’appuis et d’investissements », a-t-il déclaré.
Le premier ministre canadien dans ses interventions accuse la classe politique haïtienne qui d’après lui n’est pas préoccupée par la situation chaotique que connaît le pays. « On est là pour mettre de la pression sur la classe politique en Haïti, qui n’est pas en train de prendre au sérieux la responsabilité qu’ils ont de faire des compromis et rétablir la sécurité », a-t-il lancé.
Le Kenya a déjà manifesté sa volonté de diriger une force multinationale avec 1 000 policiers kényans sur place pour commencer l’intervention.
Le gouvernement haïtien via le ministère des Affaires étrangères a salué “la volonté de ce pays frère d’apporter un appui effectif aux forces de l’ordre haïtiennes dans leur combat pour le rétablissement d’un environnement sécuritaire dans le pays, et même de considérer la possibilité d’assumer le leadership d’une force multinationale dès que le Conseil de Sécurité des Nations Unies aura donné son aval.”
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