Affaires Dorval : pour le RNDDH la vie du magistrat Rénord REGIS est entre les mains des autorités haïtiennes.
Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), dans un communiqué en date du 23 juin, informe avoir appris qu’en date du 17 juin 2021, le juge d’instruction Rénord REGIS, en charge de l’instruction du dossier relatif à l’assassinat, en date du 28 août 2020, du Bâtonnier de l’Ordre des Avocats de Port-au-Prince, Maître Monferrier DORVAL, a été contraint de remettre à la Direction logistique de la Police Nationale d’Haiti (PNH) le fusil Galil qui avait été confié le 25 septembre 2020 à l’agent affecté à sa sécurité.
Le RNDDH estime également que la « situation sécuritaire générale du pays aurait dû au contraire inciter l’institution policière à renforcer la sécurité du magistrat Rénord REGIS ». Il dit croire tout aussi scandaleux le fait par le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) de bouder les différentes communications que le magistrat lui a adressées afin « d’exiger des conditions maximales de travail et de sécurité. »
L’organisation de droits humains estime que le comportement servile du commissaire du gouvernement Maître Bed-Ford CLAUDE qui a refusé d’exécuter huit (8) ordonnances du magistrat instructeur citant au Cabinet d’instruction pour être auditionnées à titre de témoins, entre le 31 mai et le 24 juin 2021, les nommés Guerby BLAISE, Carl Murat CANTAVE, Guichard DORE, Reynold GEORGES, Joseph JOUTHE, Haramick LOUIS, Martine MOISE, Robenson PIERRE-LOUIS.
Par ailleurs, le RNDDH « juge scandaleux que la PNH ait décidé d’exiger la remise de l’arme affectée à la sécurité du magistrat, d’autant plus que le jour de l’appel enjoignant l’agent à rapporter l’arme en question, coïncidait à la date où Martine MOÏSE, l’épouse du président de facto Jovenel MOÏSE, devait être auditionnée. »
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