Reporters, caméramans, photographes, rédacteurs, présentateurs, analystes politiques ou culturels : ils étaient nombreux, ces professionnels de la presse locale et internationale à fouler le macadam ce mercredi 28 mars pour exiger l’aboutissement de l’enquête judiciaire ouverte par la direction centrale de la police judiciaire exactement deux jours après la disparition à Grand Ravine du journaliste photographe, Vladjimir Legagneur, le 14 mars 2018.
En substance, le message des professionnels de l’information n’avait pour autre objectif que de mettre les autorités du pays ainsi que les organismes de défense des Droits-Humains face à leur responsabilité qui n’est autre que de garantir la sécurité et le respect scrupuleux des Droits de la personne. Ils affirment que dans le cas de la disparition du photojournaliste Vladjimir Legagneur, ils se soucient peu des notes de sympathies et de solidarité publiées dans de pareils cas par les entités républicaines chargées de la sécurité et du bien-être des citoyens. Ils leurs demandent tout simplement de faire le travail pour lequel elles sont censées exister.
L’épouse de Vladjimir Legagneur, Fleurette Guerrier Legagneur a elle aussi marché aux cotés des confrères et consœurs de son mari pour obliger à ce que la lumière soit faite sur la disparition inquiétante de Vladjimir. Elle en a profité pour déposer une plainte au parquet. Quelques rares patrons de médias et hommes politiques ont jugé bon de laisser leurs bureaux pour se solidariser avec les journalistes dans le cadre de cette marche pacifique et silencieuse dont Lilianne Pierre Paul et Marvel Dandin de radio télé Quisqueya et Moise Jean-Charles, secrétaire général de la plateforme Pitit Dessalines.
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