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Programme Humanitaire Parole: pour les six premiers mois, plus de 50 000 compatriotes sont arrivés aux États-Unis, selon le département de la sécurité intérieure des États-Unis.
Le département de la sécurité intérieure des États-Unis (en anglais : United States Department of Homeland Security, DHS) dans un communiqué publié le mardi 25 juillet sur son site internet dans la rubrique « nouvelles », a partagé les données des six premiers mois concernant le programme Humanitaire Parole mis en place le 5 janvier dernier par l’administration Biden. Selon les chiffres, près de 160 000 Cubains, Haïtiens, Nicaraguayens et Vénézuéliens sont arrivés légalement aux Etats-Unis pour dans le cadre du processus de libération conditionnelle. Plus de 50 000 compatriotes ont déjà voyagé grâce à ce programme.
« Plus de 38 000 Cubains ont été contrôlés et approuvés pour voyager, et plus de 35 000 sont arrivés. Plus de 63 000 Haïtiens ont été contrôlés et approuvés pour voyager et plus de 50 000 sont arrivés. Plus de 29 500 Nicaraguayens ont été contrôlés et approuvés pour voyager, et près de 21 500 sont arrivés. Plus de 58 000 Vénézuéliens ont été approuvés et plus de 48 500 sont arrivés », a détaillé le DHS.Selon ces chiffres communiqués ci-dessus par le département de la sécurité intérieure des États-Unis, près de 160 000 Cubains, Haïtiens, Nicaraguayens et Vénézuéliens sont arrivés légalement sur le territoire américain.
Le DHS a qualifié de positif les résultats des six premiers mois du programme. « Les processus de libération conditionnelle annoncés par le président Biden le 5 janvier, s’appuyant sur le succès du processus de libération conditionnelle mis en place pour les Vénézuéliens en octobre 2022, a considérablement réduit la migration irrégulière et a refusé aux passeurs la possibilité d’exploiter près de 160 000 personnes qui ont plutôt bénéficié de voies sûres, ordonnées et humaines », peut-on lire sur le site.
Le département de la sécurité intérieure des États-Unis en profite pour rappeler qu’il y a des conséquences à la migration irrégulière. « Les personnes qui traversent irrégulièrement le Panama, le Mexique ou les États-Unis après le 11 mai 2023 ne sont pas éligibles au processus de libération conditionnelle », est l’un de ses différents points mentionnés pour prévenir les migrants.