La proposition des américains d’envoyer une force militaire rapide en Haïti est sur le point d’échouer.
Dans un article publié le 25 octobre 2022, le journal Miami Herald a révélé que la proposition des États-Unis proposant le déploiement d’une force militaire étrangère rapide en Haïti est sur le point d’échouer du fait qu’aucun pays ne se porte volontaire pour fournir des troupes, a déclaré plusieurs sources au média américain.
« Il n’y a eu aucun progrès pour que les partenaires se portent volontaires », a déclaré une source citée par Miami Herald dans cet article qui suscite beaucoup de commentaires sur les réseaux sociaux.
Dans cet article, Miami Herald a indiqué que « Les responsables de l’administration Biden débattent de l’opportunité d’abandonner la résolution américaine, diffusée parmi les membres du Conseil de sécurité de l’ONU, à moins qu’un partenaire étranger n’intervienne et n’offre des troupes dans les prochains jours. »
Le journal qui s’est basé sur les révélations de ses sources, a indiqué que les États-Unis n’ont pas offert leurs propres forces, un comportement qui a frustré les autres partenaires. « Mais les États-Unis n’ont jamais offert leurs propres forces, suscitant la frustration de leurs partenaires. Plusieurs pays du Conseil de sécurité ont exigé qu’un plan concret soit préparé par écrit avant le vote sur la résolution. La Russie et la Chine ont également exprimé ouvertement leurs préoccupations au Conseil de sécurité concernant le déploiement de forces étrangères en Haïti », peut-on lire dans cet article écrit par les journalistes Michael Wilner et Jacqueline Charles.
Rappelons que tous les ministres du gouvernement haïtien avaient signé une résolution qui autorise à Ariel Henry de solliciter le « déploiement immédiat » d’une force spécialisée armée en Haïti pour stopper la crise humanitaire. Une décision qui ne fait pas l’unanimité au sein de la population haïtienne. Certains critiquent le comportement du pouvoir en place qui selon eux donne le feu vert à la communauté internationale de violer la souveraineté nationale, acquise au prix du sang des ancêtres.
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