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Le système de protection américain appelle les Etats de la région à respecter les droits des migrants haïtiens
La Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH), dans un communiqué publié le 30 novembre, informe avoir présenter la résolution « Protection des Haïtiens en situation de mobilité humaine : Solidarité interaméricaine », dans le but d’orienter les États de la région (notamment les Etats-Unis, le Mexique et la république dominicaine où pas mal de migrants Haïtiens sont en grande difficulté) sur comment garantir les droits des personnes haïtiennes migrantes, réfugiées, déplacées, apatrides et victimes de la traite des personnes, rappelant aux États leurs obligations internationales ainsi que les principes d’aide humanitaire, de protection, de coopération et de solidarité internationale.
Dans sa Résolution, la Commission rend compte des principaux facteurs et des principales causes de la mobilité humaine de personnes haïtiennes dans la région, de même que des obstacles auxquels ces compatriotes sont confrontés déjà dans le pays ensuite dans leurs pays de transit, de destination et de retour en ce qui concerne l’accès aux droits et la jouissance effective de ceux-ci.
Dans le préambule de cette résolution se trouvent les détails concernant la crise humanitaire ainsi que le contexte de violence qui affectent la vie de millions de personnes haïtiennes et leurs familles ; les défis à relever en matière de sécurité citoyenne, concernant les institutions démocratiques et la réponse apportée aux catastrophes socio-environnementales dans le pays, a précisé ce communique.
La CIDH a rappelé également aux États de la région divers traités, instruments et conventions internationaux et interaméricains, soulignant l’obligation d’assurer une protection, de l’aide humanitaire ainsi que des solutions en tenant compte de la perspective de la parité hommes-femmes, de la vulnérabilité à laquelle les personnes haïtiennes sont confrontées, en particulier les femmes, les adolescents et les enfants, qui sont exposés à des risques de violence accrus, comme la traite et l’exploitation à des fins sexuelles ou de travail.
Dans le dispositif du document, la Commission interaméricaine formule une série de recommandations à l’endroit des États membres de l’OEA, sur des questions comme la solidarité et la coopération internationale ; la transparence et la durabilité ; les mécanismes de protection, d’entrée, de transit et de sortie des territoires ; la sécurité humaine à l’intérieur de leurs frontières ; la lutte contre la xénophobie ; la discrimination et le droit à l’information, a poursuivi le communiqué.
La Commission a par ailleurs souligné à l’attention des États que la solidarité internationale est fondamentale dans l’application de l’universalité et de la primauté des droits de la personne dans des contextes comme celui qui existe en Haïti – c’est-à-dire qui demandent une action coordonnée – face à des scénarios de crises structurelles qui affectent les droits humains des Haïtiens au sein du Continent américain.
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