Les images du sénateur Gracia Delva sur scène dans le nord-ouest tournent en boucle sur le net.
Encore une fois, l’élu de l’artibonite fait la une mais pas pour ses prouesses de parlementaire mais plutôt une grotesque prestation dans le nord-ouest qui ne fait pas honneur au corps législatif.
On voit l’élu du parti AAA survolté sur scène mimant un acte sexuel avec une jeune fille qu’il secoue comme un cocotier et à laquelle il donne une fessée tout en jouant le rôle du mâle prenant la jeune fille par derrière de façon dégradante pour cette dernière. Cette scène inouïe d’un sénateur en fonction qui rabaisse l’état jusque dans les égouts nous rappelle, si besoin est, que la société est malade, cette société est surtout en panne de modèles.
Il n’y a plus de références morales, plus de respect pour le prestige des fonctions importantes. Sans pudeur et sans crainte d’une sanction de la société, on désacralise tous les postes de responsabilité d’importance de ce pays. Comment en sommes-nous arrivés là ? Où allons-nous ? Dans tout pays normal, le sénateur Gravia Delva aurait démissionné, son Parti (AAA) l’aurait désavoué et le corps auquel il appartient l’aurait sanctionné. Pas en Haïti, le pays où « tout voum se do »
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