Rareté de carburant: Jean Tholbert Alexis met en garde contre des propriétaires de pompes à essence qui pratiquent le marché noir.
Jean Tholbert Alexis, président de Ansanm nou fò demande au premier ministre, Ariel Henry, de prêter une attention soutenue aux propriétaires de certaines stations d’essence qui, selon lui, font du marché noir avec les produits pétroliers dans ce contexte de pénurie.
« Gen moun ki gen gaz la k’ap fè mache nwa k’ap leve nan nwit pou vann li pa doum », a confié Jean Tholbert Alexis dans une entrevue accordée à Juno7. Il invite les autorités étatiques à œuvrer pour contrer cette pratique.
En même temps, il exhorte le nouveau directeur général de la PNH, Frantz Elbé, à mater les gangs qui bloquent l’accès au terminal de Varreux afin de faciliter le transport de l’or noir vers les pompes. En parallèle, les autorités doivent veiller à ce que le produit ne fasse l’objet de marché noir une fois arrivée dans les pompes, a-t-il dit.
M. Alexis pense que la grève en elle même n’est pas un problème. Le problème, selon lui, est l’indisponibilité des produits pétroliers.
L’accord du 11 septembre est en vigueur, selon Jean Tholbert Alexis
Le président de Ansanm nou fò persiste et signe. L’accord du 11 septembre est en vigueur. « C’est cet accord qui a permis l’installation du nouveau Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, de l’installation du nouveau directeur général de la police nationale d’Haïti et la mise à pied de l’ancien Conseil électoral Provisoire « , s’est-il réjoui. « Le PM n’a pas échoué, l’accord est en voie d’exécution et nous avançons lentement et sûrement. Le PM ne démissionnera pas », a-t-il renchéri disant que l’actuel président du tiers du sénat de la République, Joseph Lambert, mène une campagne pour fragiliser l’actuel chef de la primature.
Le leader politique dénonce le directeur général du Bureau de Monétisation des Programmes d’Aide au Développement qui, selon lui, fait partie d’un complot contre le premier ministre dans le dossier relatif à la rareté du carburant qui persiste dans le pays.
M. Alexis demande, au passage, aux vrais syndicalistes de ne pas se laisser manipuler par des personnes qui ont des intérêts politiques inavoués et inavouables.
Photo: Ody Bien-Eugène | Juno7
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