La Junte Centrale Électorale en République Dominicaine a annoncé ce lundi le rejet de la candidature à la présidence de Ramfis Trujillo. Il devait participer à ces élections sous la bannière du Partido Nacional Voluntad Ciudadana (PNVC).
Dans sa résolution, la JCE informe que Ramfis Trujillo est né à Manhattan [New York] le 22 mai 1970 et qu’il a obtenu sa carte d’identité dominicaine, le 23 mai 2016.
Or, l’article 20 de la Constitution dispose que les dominicains qui adoptent une autre nationalité peuvent aspirer à la présidence et à la vice-présidence, s’ils renoncent à leur nationalité acquise 10 ans avant l’élection et qu’ils résident en République dominicaine au cours des dix années avant de concourir pour le poste.
Le concerné a assuré qu’il n’allait pas rester les bras croisés face à une décision «entièrement politique». Sur son compte Twitter, Domínguez Trujillo, a également déclaré qu’il était prêt à défendre sa candidature, qui appartient au peuple et au pays.
Petit-fils du dictateur Rafael Trujillo, le candidat écarté figurent parmi les candidats à la présidentielle qui souhaitent – à l’instar de Donald Trump – ériger un mur frontalier entre Haïti et la République Dominicaine. Il avait auparavant tenu des propos jugés xénophobes contre des Haïtiens en terre voisine.