Les évêques et les religieux de France demandent aux ravisseurs de libérer les prêtres et religieuses enlevés par le gang 400 mawozo, dimanche 11 avril, dans la commune de Croix-des-Bouquets.
La Conférence des évêques de France et la Conférence des Religieux et Religieuses de France ont toutes deux réagi ce lundi 12 avril pour exprimer «leur très vive inquiétude» à la suite de l’enlèvement de sept personnes en Haïti dont une religieuse et un prêtre religieux français.
« La grande pauvreté de ce pays alliée aux contestations politiques accroit l’insécurité déjà très prégnante depuis de nombreuses années. L’Eglise de France et la vie religieuse connaissent une proximité particulière avec l’Eglise d’Haïti et l’ensemble de ce pays », lit-on dans ce communiqué.
« Les deux conférences, toujours dans ce communiqué, enjoignent les ravisseurs de libérer les hommes et les femmes de paix qu’ils ont enlevés et de ne pas ajouter encore de la haine là où se trouvent déjà la pauvreté et l’insécurité. »
Par ailleurs, les évêques et les religieux de France, dans ce temps d’angoisse pour les frères et sœurs kidnappés, ont dit vouloir assurer les catholiques d’Haïti et tous ses habitants de leur soutien et de leur prière.
Au mois de mars, l’exécutif avait décrété l’état d’urgence pour un mois dans certains quartiers de la capitale et une commune de l’Artibonite afin de «restaurer l’autorité de l’État» dans des zones contrôlées par des gangs. Mais jusqu’ici aucune action n’a été menée dans ces zones pour y rétablir la sécurité.
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L’Eglise catholique exige la libération des 10 personnes enlevées dont les cinq prêtes et les deux religieuses