C’est désormais officiel. Jovenel Moïse ne pourra pas compter sur Religions Pour la Paix. La plate-forme a fait savoir ce 30 septembre à la Présidence qu’elle ne pourra pas jouer le rôle de facilitateur dans la crise.
Dans une correspondance adressée à Nahomme Dorvil, directeur de cabinet du chef de l’État, l’organisme indique que les membres de l’opposition ont rejeté toute idée de dialogue avec le pouvoir. Ce qui pousse Religions pour la Paix à décliner la proposition du chef de l’État.
« Selon les principes de fonctionnement de Religions pour la paix, si les deux parties ne sont pas d’accord pour dialoguer, RPP se doit de se retirer. Pour cette raison, RPP vous informe qu’il lui sera impossible d’accepter le rôle de facilitateur parce que les autres parties refusent tout » peut-on lire dans cette correspondance.
Ce refus vient ainsi doucher les maigres espoirs d’une administration plus que jamais contestée. Acculé, le président Jovenel Moïse s’était empressé d’annoncer le 26 septembre dernier que Religions pour la paix avaient accepté sa sollicitation afin de faciliter les discussions avec les différents secteurs devant aboutir à un accord politique.