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Rencontre avec Germina Pierre Louis, lauréate du Prix Jeune Journaliste en Haïti

Rencontre avec Germina Pierre Louis, lauréate du Prix Jeune Journaliste en Haïti
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Rencontre avec Germina Pierre Louis, lauréate (presse écrite), de la 7e édition du Prix Jeune Journaliste en Haïti.

L’OIF a dévoilé, le 10 Novembre 2021, les lauréats de la 7e édition du Prix Jeune Journaliste en Haïti. Cette 7eme édition tenue autour du sujet « la société haïtienne face aux risques climatiques, environnementaux et sanitaires », a récompensé six journalistes dont Germina Pierre Louis, lauréate pour la catégorie presse écrite. Les autres gagnants sont Katia Jean François (presse écrite), Peterson Luxama et Jean Samuel Mentor (radio), Ronel Paul et Shylène Prempin (audiovisuelle).

Dans le cadre de ce concours, Germina Pierre Louis a retenu l’attention du jury avec son texte sur la prolifération des algues brunes appelées encore sargasses ou varechs qui, par leur pollution, constituent un fléau majeur affectant considérablement les exploitateurs des  plages, les pêcheurs ainsi que les baigneurs, dans le département du Sud et de la Grand’Anse.

Germina Pierre Louis, 2 ans, ancienne rédactrice de l’agence de presse en ligne Haïti24 qui, à présent prête sa plume au plus ancien quotidien du pays, voit en ce prix « un chemin ouvert au journalisme utile. Juno7 vous invite à lire l’entrevue qu’elle a eu avec cette jeune femme animée du désir de réussite.

Juno7 : Avec quel sentiment tu as reçu ce prix ?

G.P.L: J’ai reçu le prix avec un sentiment de fierté et de responsabilité.  Je sais que plus de projecteurs vont être allumés sur moi c’est pour cela que je parle de responsabilité. Je vais continuer à produire d’autres textes qui ne sont pas des textes d’actualités, mais qui seront utiles à la communauté.  Ce prix est pour moi un chemin ouvert au journalisme utile.

Juno7 : qu’est-ce qui t’a poussé à te pencher sur un tel phénomène ? 

G.PL: j’ai été stupéfaite de voir que des organismes (les sargasses) aussi inoffensives pouvaient nuire aux gens et causer autant de dégâts tant sur le plan économique, sanitaire, qu’environnmental.

Quand elles se décomposent, les sargasses libèrent un gaz dénommé hydrogène sulfuré et de l’amoniac qui nuisent à la santé des gens en ce sens qu’ils  peuvent provoquer des maux de tête, nausées et vomissements et surtout irriter les narines et déboucher sur des problèmes respiratoires.

Les sargasses quand elles se décomposent, dégagent une odeur nauséabonde. Cette réalité a touché malheureusement une dame qui a mis 10 ans pour construire son Hôtel qui à présent n’est plus achalandé à cause de l’odeur d’œufs pourris due à la décomposition des sargasses. Et cela éloigne les clients.

Une conséquence écologique de ce phénomène est qu’il représente une menace pour d’autres espèces. C’est le cas par exemple de ces malheureuses tortues qui ne peuvent plus se reproduire parce que la décomposition des sargasses empêche leur ponte.

Juno7 : est-ce qu’il y a un moyen de remédier à cette situation ? 

G. PL: Oui. Selon les experts la solution serait de trouver un moyen de valoriser les sargasses, les rendre utile. Mais juste avant, je tiens à mentionner que les sargasses, malgré leurs mauvaises réputations dans le pays, ont aussi leurs bons côtés. En effet, elles peuvent être utilisées dans la fabrication de papier et nourrir d’autres espèces marines. Aussi peuvent elles être utilisées en tant que matériaux de construction comme c’est le cas par exemple en France.

Entre autres utilités, les spécialistes soulignent le fait qu’elles agissent en tant qu ‘autorégulateur pour les plages. C’est donc pour cela que les spécialistes conseillent de les laisser se dégrader dans des endroits non exploités et les transporter dans les endroits exploités.

Juno7 : comptes tu t’impliquer davantage pour une telle cause? 

G. PL: Non. Cependant, je peux produire d’autres textes sur ce sujet qui n’est pas prisé. J’en profite pour encourager les autres journalistes à le faire ou pour tous les autres sujets qui concernent l’environnement.

Entre autres récompenses, l’OIF a offert aux six lauréats, un stage au Burkina Faso, en Afrique.

Rencontre avec Germina Pierre Louis, lauréate du Prix Jeune Journaliste en Haïti

En savoir plus :

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