Résolution de sortie de crise par la mise en place d’un pouvoir de Transition : la FJKL n’est pas liée par cette démarche.
La FJKL s’est dit étonnée de voir son nom figuré, sur la liste des organisations signataires d’une résolution de sortie de crise par la mise en place d’un pouvoir de Transition. L’organisation de Droits Humains parle d’une erreur vraisemblable car elle « n’a ni participé ni assisté aux réunions ou discussions ayant abouti à cette résolution ».
Dans un communiqué portant la signature de Marie Yolène Gilles acheminé à Juno7 ce 24 août, la Fondasyon Je Klere (FJKL) dit avoir pris connaissance, à travers les réseaux sociaux, de la teneur de cette résolution signée dans les jardins de Kiskeya appelant à la mise en place d’un pouvoir de Transition après le départ du pouvoir du Président Jovenel MOISE.
« La FJKL n’entend pas s’associer à aucun mouvement supporté par des gens qui, comme les
responsables du Pouvoir Tèt Kale (PHTK), ont des comptes à rendre à la Nation. Tout mouvement
sérieux qui envisage de réaliser une TRANSITION de RUPTURE doit d’abord penser au nettoyage nécessaire à effectuer en son sein pour présenter à la Nation un projet supporté par des hommes et des femmes dignes de confiance »,lit-on dans ce document demandant aux promoteurs de ce mouvement d’éviter de telles erreurs aux fins de préserver la crédibilité de leur mouvement.
« La FJKL a la conviction que le Président Jovenel MOISE ne fait que conduire le pays au jour le jour dans l’abime, mais croit que le peuple haïtien n’a pas à répéter, sous d’autres formes, l’expérience d’un pouvoir marqué par l’impréparation, la corruption, la violence, l’impunité, le pillage des maigres ressources de l’Etat comme celui de Jovenel MOISE », conclut l’organisation.
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