Mesures de rétorsion par la Chine contre quatre médias américains.
Bras de fer entre les deux premières puissantes mondiales: les États-Unis et la Chine. Cette fois-ci, ce sont des médias qui en payent les frais. Mercredi, les autorités chinoises ont annoncé l’adoption de mesures de représailles contre quatre médias américains. Il s’agit des agences Associated Press (AP) et United Press International (UPI), la télévision CBS ainsi que la radio NPR.
Les médias susmentionnés, selon ce qu’a décidé l’Etat Chinois, annoncé à la presse par Zhao Lijian, un porte-parole de la diplomatie chinoise, devront fournir dans les sept jours la liste de leurs employés, de leurs biens immobiliers et de leurs opérations financières en Chine.
Ces mesures sont prises après l’adoption en février et en juin, de similaires adoptées par l’administration américaine contre des organes de presse chinois dont la télévision publique CCTV et le tabloïd nationaliste Global Times.
Le 22 juin le statut de quatre médias d’État chinois ont été accusés par l’administration Trump d’être des «organes de propagande» de Beijing. Leurs bureaux aux États-Unis sont désormais considérés comme des «missions diplomatiques étrangères».
Après que Washington a décidé de réduire le nombre de Chinois autorisés à travailler pour les médias d’État de leur pays aux États-Unis. En riposte, trois journalistes du Wall Street Journal avaient été expulsés de Chine fin février. D’autres correspondants américains de deux autres quotidiens, le New York Times et le Washington Post l’ont été aussi.
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