Getting your Trinity Audio player ready...
|
Réunion du Ministère de l’Éducation nationale (MENFP) concernant le retour à l’école des enfants déplacés à cause de la violence des gangs dans plusieurs quartiers de la région métropolitaine.
Le ministre de l’Éducation nationale Nesmy Manigat a eu des échanges autour du retour à l’école des enfants déplacés lors d’une rencontre qui a réuni Bruno Maes et Inge Vervloesem de l’UNICEF, Philippe Brancart et Daniele Febei de l’OIM, et Jerry Chandler de la Direction générale de la protection civile. Ils ont abordé le sujet pour voir par quel moyen il est possible de permettre à ces écoliers de faire leur retour à l’école.
Lors de cette rencontre, le titulaire du MENFP a fait le point sur les efforts déployés, conjointement avec l’UNICEF, pour initier la collecte des données capables d’aider à avoir une meilleure compréhension de la situation des enfants/élèves et des enseignants déplacés, à la suite de la dernière poussée des actes de violence dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, principalement à Carrefour-Feuilles, a rapporté le bureau de la communication du ministère de l’éducation nationale.
D’après les derniers chiffres des enquêtes menées par les responsables du ministère, 25 écoles sont utilisées comme sites d’hébergement dont 68 % sont des écoles publiques ; des enfants/élèves au nombre de 3 889 ; et 294 enseignants sont enregistrés parmi les personnes déplacées.
Les personnes présentes à cette rencontre spéciale ont échangé sur la meilleure stratégie humanitaire à développer – au respect des droits humains -, pour libérer les sites scolaires tout en permettant aux enfants/élèves et aux enseignants de revenir à l’école au plus vite. D’après le bureau de la communication dudit ministère, la question Comment trouver pour cela de nouveaux espaces pouvant permettre la reprise des activités d’enseignement et d’apprentissage ? avait animé les discussions.
Toutefois, le ministre Nesmy Manigat pense organiser à l’intention des enfants déplacés des ateliers de lecture, d’écriture, et des activités culturelles et sportives. Il est également prévu de leur apporter une assistance psychologique.
Il envisage aussi de continuer à renforcer la capacité d’accueil des écoles de province qui reçoivent des enfants déplacés.
Par ailleurs, les participants à cette réunion s’engagent à conjuguer leurs efforts afin de trouver ensemble les solutions aux problèmes et aux défis qui interpellent tous les acteurs dans ce contexte difficile et compliqué.
Ils prévoient de continuer les échanges afin de trouver une meilleure solution aux problèmes des enfants déplacés.
A lire aussi :
Kanalizasyon rivyè masak: ansyen senatè Kelly Bastien kalifye de “awogans” atitid dominiken yo