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Rivière Massacre : le gouvernement est pour la poursuite des travaux de la construction du canal sous la supervision des ministères de l’agriculture et de l’environnement, malgré la fermeture de la frontière.
Le Gouvernement de Ariel Henry, dans une note paru en date du jeudi 14 septembre sur la construction du canal autour de la rivière Massacre qui occupe l’actualité ces derniers jours décidé de poursuivre ces travaux en dépit de la décision du président dominicain Luis Abinader de fermer la frontière.
Pour mettre fin au débat si on a le droit de percer ou pas un canal autour de la rivière, le gouvernement précise que : « la République d’Haïti peut souverainement décider de l’exploitation de ses ressources naturelles. Elle a, comme la République Dominicaine, avec laquelle elle partage la rivière Massacre, l’entier droit d’y faire des prises, conformément à l’accord de 1929. Le Gouvernement de la République d’Haïti prendra toutes les dispositions que de droit pour protéger les intérêts du Peuple Haïtien. »
Ainsi, l’appel à poursuivre les travaux de construction du canal sur la rivière massacre n’est plus tacite, mais il est explicite et fort. Le gouvernement appuie la population qui a refusé d’abandonner les travaux. « Le Gouvernement de la République d’Haïti en appelle à la protection des vies et des biens, des deux côtés de la frontière, et au respect des conventions internationales régissant la matière. Il invite la population Haïtienne à la sérénité et prendra toutes les dispositions afin que l’irrigation de la plaine de Maribahoux se fasse dans les normes, sous la supervision notamment des ministères de l’Agriculture des ressources naturelles et du développement rural et de l’Environnement. »
Malgré la décision de la République Dominicaine de fermer la frontière avec la République d’Haïti à partir du vendredi 15 septembre 2023, 6 heures du matin, la note précise que la « République d’Haïti privilégiera toujours le dialogue ; dialogue qui était en cours et sur une bonne voie entre la délégation haïtienne, dûment mandatée, avec leurs homologues dominicains de la Commission binationale, à la Chancellerie dominicaine, en République Dominicaine, quand l’annonce unilatérale du Président dominicain de fermer ses frontières a été faite. »
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