Ce dimanche 12 janvier 2020, ramène le 10e anniversaire du violent tremblement de terre de 2010 qui a ravagé le département de l’Ouest en moins d’une minute. À l’occasion, le Réseau National de Défense des Droits Humains(RNDDH) publie un rapport détaillé faisant une évaluation chronologique des actions posées par l’Etat haïtien et les instances internationales venues pour aider.
Dans ce travail scientifique, le RNDDH qui affirme que la gestion du séisme du 12 janvier 2010 a été catastrophique, prend le soin de présenter le bilan des pertes humaines et materielles engendrées par le séisme du 12 janvier 2010, soit ; 222.517 personnes tuées et 300.000 disparues. Il a rappelé que 560 organisations humanitaires intervenaient en Haïti après le séisme. Ajoutant que 58.508 personnes ont été expulsées de force au fil des mois alors que les projets approuvés par la CIRH s’élevaient à 206.272.000 de dollars américains.
Dans son constat, l’organisation de défense des Droits Humains réalise que les dix (10) dernières années ont tout simplement été utilisées par les autorités étatiques pour cacher du regard, les victimes du séisme et se débarrasser d’elles, appauvrir encore plus la population haïtienne, pendant qu’aucun plan de développement sérieux du pays n’a été mis en œuvre.
Sur la base de ces éléments, le Réseau National de Défense des Droits Humains recommande à l’Etat de faire le recensement des camps d’hébergement et sites de relocalisation ainsi que des familles qui y vivent; mettre en œuvre des programmes sociaux en vue d’accompagner les victimes du séisme du 12 janvier 2010; outiller les cellules de la protection civile en vue de former la population en général et les élèves sur les comportements à adopter avant, pendant et après les catastrophes naturelles dont les séismes et superviser les nouvelles constructions en vue d’exiger qu’elles soient conformes aux règles
parasismiques.