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Rodolphe Jaar plaide coupable devant un procureur américain admettant avoir fourni un support matériel et des ressources pour l’assassinat de Jovenel Moïse. Il a même soudoyé les agents de sécurité du chef de l’Etat.
Dans un document signé de l’assistant du procureur des États-Unis, Andrea GOLDBARG, de Rodolphe Jaar, ainsi que de son avocat, l’accusé admet que les faits qui lui sont reprochés par les États-Unis, dans l’assassinat du président Jovenel, Moïse sont avérés et affligeants. M. Jaar admet avoir « fourni un soutien matériel et des ressources, en particulier du personnel (y compris lui-même), des fonds, du matériel et des services, en sachant et en ayant l’intention que le soutien matériel et les ressources seraient utilisés pour préparer et exécuter la destitution du Président haïtien Jovenel Moise par enlèvement et/ou assassinat (l' »opération ») ».
Rodolphe Jaar a acquiescé devant l’assistant du procureur qu’il a fourni des fonds qui ont été utilisés en partie pour acquérir des armes afin de faciliter l’exécution de l’opération. Il a également apporté un soutien logistique comme de la nourriture, un logement et d’autres nécessités à divers co-conspirateurs. Il a reconnu avoir donné de l’argent pour corrompre certains fonctionnaires haïtiens qui étaient responsables de la sécurité du Président Moïse afin que les mercenaires puissent avoir accès au président Moïse au cours de l’opération.
Rodolphe a reconnu sa culpabilité dans le fait d’avoir assisté à plusieurs réunions avec des co-conspirateurs pour discuter de l’opération. Lors de ces réunions, il a rencontré Antonio Intriago (qui s’était rendu en Haïti depuis le district sud de la Floride), James Solages, Joseph Joël John, Joseph Vincent, German Rivera et d’autres.
Le 6 juillet 2021, la nuit précédant l’opération, alors que de nombreux co-conspirateurs de JAAR, dont James Solages, Joseph Joel John, Joseph Vincent, German Rivera et Mario Antonio Palacios Palacios, se préparaient à l’opération dans une propriété contrôlée par lui, James Solages a dit à JAAR et aux autres personnes présentes, en substance, que l’opération allait aboutir à l’assassinat du président Moise, poursuit le document.
Rodolphe Jaar a aussi signé cette déclaration dans laquelle il assume que le 7 juillet 2021, ses co-conspirateurs sont entrés dans la résidence présidentielle en Haïti avec l’intention et le but de tuer le Président Moïse. Des actes criminels qui ont été calculés pour influencer et affecter la conduite du gouvernement haïtien par l’intimidation et la coercition.