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Ronald Gabriel parle des opportunités à l’édition virtuelle de la Fintech

Ronald Gabriel parle des opportunités à l'édition virtuelle de la Fintech
Photo: Ody Bien-Eugene

Ronald Gabriel met en avant les opportunités à saisir pendant la crise actuelle aux premières assises virtuelles de la Fintech.

Dans son discours d’ouverture à l’édition 2020 de la Fintech, le directeur général de la banque de la République d’Haïti (BRH) Ronald Gabriel a mis l’accent sur certaines opportunités que les acteurs économiques du pays peuvent saisir considérant les adaptations déjà opérées dans les modes de vie à cause de la pandémie. Selon lui, les acquis des technologies qui ont fait leur preuve dans les économies de transition illustrent la capacité des applications technologiques à transformer l’organisation sociale du travail et les choix individuels à un degré beaucoup plus large de flexibilité dans le cadre d’un marché de l’emploi libéré d’un niveau trop coercitif de contraintes physiques.

« La tenue de la 10ième édition du Sommet International de la Finance dans un environnement virtuel de rencontre et d’échanges représente un tournant majeur dans l’existence de cet événement, sinon dans la vie socio-professionnelle en Haïti. La FinTech, qui a fini par s’installer comme composante technologique du Sommet, est l’un des principaux acteurs de ce tournant. Je veux voir dans les assises d’aujourd’hui un saut sur une orbite supérieure d’activité qui prépare cet acteur à jouer, au profit d’Haïti, le rôle qui est le sien dans la nouvelle configuration socio-technologique que le COVID-19 est en train de profiler », a-t-il déclaré.

Pour la réussite de cette édition 2020, Ronald Gabriel affirme que le gouverneur Jean Baden Dubois a mis la barre à un niveau encore plus élevé de difficulté en manœuvrant pour respecter la tenue de l’évènement au mois d’avril, dans la tradition sans faille des éditions précédentes.

Pour cette édition spéciale en temps de covid-19 deux préoccupations lui tiennent à cœur. « Le besoin immédiat, pour un pays comme Haïti, d’accommoder l’existant technologique dans la guerre ouverte contre la dissémination du COVID-19 et d’en faire un outil privilégié de prévention dans un environnement fortement limité en matière d’infrastructures sanitaires. La mise en place d’un dispositif large de développement des technologies de masse, dans le cadre d’une Stratégie Nationale d’Inclusion Numérique, sur des horizons moyen et long, pour se créer une place honorable dans ce qui ne tardera pas à se dessiner comme le paradigme d’un ordre économique nouveau », a-t-il détaillé.

C’est donc l’occasion, dit-il, pour nous d’ouvrir le champ à plus d’autonomie dans la conduite des politiques publiques en modulant notamment les horizons qu’on leur imprime.

A titre d’exemple Ronald Gabriel cite : La Formation en ligne pour obvier aux limitations chroniques des infrastructures académiques et d’un personnel enseignant en quantité et en qualité insuffisantes; le développement des énergies renouvelables, notamment solaire, pour répondre aux besoins énergétiques associés à un tel effort; le télétravail pour contourner les contraintes d’infrastructures à la création d’emplois et comme véhicule privilégié dans la mobilité internationale du facteur travail; le mobile-banking pour sauter la barrière de la proximité dans l’accès aux services financiers et qui, dans ce contexte, aurait pu permettre d’adresser le besoin de la distanciation sociale dans les transactions financières au niveau des banques commerciales.

Ronald Gabriel a parlé de l’apprentissage comme un facteur inhérent à tout processus d’adaptation et de développement. Plus forte est la pente de la courbe qui trace ce cheminement, meilleur est le rendement économique et social qui s’y rattache, a-t-il indiqué ajoutant au passage que cette course à l’efficience commence avec la pertinence des idées qui sortiront de ces assises. « Nous, les acteurs d’aujourd’hui n’aurons pas l’occasion de contempler l’arrivée.

Mais, qu’à cela ne tienne !! Nous n’avons d’objectif que d’être dans le peloton de tête au moment de passer les torches à la génération du prochain relais. En ce sens, vous conviendrez avec moi que le développement technologique est finalement une course de relais dont les gains d’étape conditionnent la vie des peuples. Je trouve que c’est extrêmement passionnant comme challenge », a conclu Ronald Gabriel , le directeur général de la BRH.

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