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Rudy SANON comparaitra sous peu au Tribunal correctionnel. Il risque au moins six mois d’emprisonnement s’il est reconnu coupable de diffamation.
Le journaliste Rudy Sanon m’accuse, moi, Aviol FLEURANT, d’avoir construit ma maison à Debussy en six (6) mois avec les fonds « dilapidés » du trésor public. Je rejette ces allégations et en profite pour informer la société et la diaspora haïtienne que, de manière imminente, le Tribunal correctionnel à Port-au-Prince sera saisi contre le journaliste de Radio IBO, Rudy Thomas SANON, pour délit de presse et diffamation. J’ai le plaisir de retracerl’origine de cette propriété sur laquelle est érigée ma maison familiale dans le beau quartier de Debussy.
Pour établir l’origine du bien, je dois dire que la DGI adans ses archives les extraits du procès-verbal d’arpentage, daté du 12 février 2008 relatif à la propriété de cinq cent quatre-vingt-quatorze mètres carrés (594 m2) et 76 décimètres carrés 15, réalisé par l’arpenteur Jean Hérold CHRISPIN. Aussi, la DGI dispose-t-elle des extraits des archives des titres de propriété datés du 10 mars 2008 passés au rapport de feu notaire Émile GIORDANIétablissant cette vente par le citoyen haitiano-américain Serge LUBIN aux époux Aviol FLEURANT. En guise de preuve additionnelle, j’ai dans mes archives et seront présentés au tribunal plusieurs emails portant sur des échanges entre Me Aviol FLEURANT et l’Ingénieure-Architecte Alice BAUSSAN qui, le 8 juillet 2012, m’a transmis la maquette de la maison avec vues de tous les côtés. L’email daté du 12 juillet 2012, transmis par l’architecte BAUSSAN, porte sur l’état des dépenses effectuées et liées aux travaux d’implantation du chantier et de construction de la propriété à Debussy. Ces documents justifient que j’ai, Aviol FLEURANT, acquis cettepropriété huit (8) ans avant mon entrée au Ministère du Plan. Ils justifient également que j’ai commencé à construire ma maison à Debussy en juillet 2012, soit quatre (4) ans avant ma nomination comme Ministre de la Planification et de la Coopération Externe.
Beaucoup me posent la question suivante : Pourquoi, comme tant d’autres anciens serviteurs de l’État, n’avez-vous pas plutôt gardé le silence au lieu de vous engager dans un bras de fer communicationnel et judiciaire avec le journaliste de Radio IBO, Rudy Sanon?
Je leur réponds ce qui suit : Le nom FLEURANT ne m’appartient pas. Celui-ci lui m’a été transmis par mon père Gracia FLEURANT, homme honnête et digne, ancien Préfet du Département du Nord-Est, ancien Maire de Ouanaminthe, régulièrement élu, ancien Juge de Paix, reconnu pour son intégrité et son sens de justice. J’ai légué ce nom à cinq enfants qui de ma femme et moi ont reçu une éducation de qualité, alignée sur les valeurs chrétiennes et notamment sur les principes d’intégrité, d’honnêteté, de respect de la parole donnée, de la considération pour la personne humaine et de respect du bien public. Je ne vais pas me terrer dans le silence lorsque des gens malhonnêtes qui ignorent ces valeurs, fondatrices de toute société et de toute nation, cherchent à tout prix à ternir mon image par des imputations diffamatoires. J’ai décidé de citer directement au Tribunal correctionnel le nommé Rudy Thomas SANON pour diffamation y compris la Radio IBO qui, par son silence complice, cautionne de telles dérives. J’entends engager cette action pour tous les innocents qui sont victimes de sales venins tombés de la bouche de serpents à travers les ondes des radios et d’influenceurs sociaux qui fonctionnent en marge de l’éthique journalistique.
À ceux-là qui demandent « s’il est trop tard pour qu’une entente ait lieu entre Rudy Thomas SANON et moi ». Je réponds comme suit :
J’ai fait ce que la loi me commande de faire. J’ai sommé le nommé Rudy Thomas SANON ainsi que Radio IBO en deux fois de rectifier et de diffuser une note rectificative. Ils n’ont pas obtempéré. Au contraire, revenant à la charge, Rudy SANON a aggravé son sort en inventant d’autres histoires mal cousues. Mais, quel est ce mécanisme qu’un Ministre peut-il utiliser pour soustraire des fonds du trésor public (500,000.00 dollars) et offrir un tel argent liquide à un chef d’État? Sauf, des fous et des imbéciles peuvent croire à de telles histoires qui ne sont autre que diffamation, mensonge et calomnie. Rudy Sanon a demandé que l’ULCC mène enquête sur la gestion de l’ancien Ministre Aviol FLEURANT, ce qui est effectivement une demande citoyenne. Néanmoins, il ignore sans doute que j’ai fait ma déclaration de patrimoine de rentrée de fonction ainsi que ma déclaration de patrimoine de sortie de fonction. Celles-ci sont enregistrées au greffe du Tribunal civil de Port-au-Prince et transmises à l’ULCC. Il n’existe aucunedisproportion entre les deux déclarations de patrimoine. À ma sortie de fonction, j’ai seulement acquis un véhicule de marque Land Cruiser Prado que j’ai acheté avec mon indemnité de sortie de fonction complétée d’une petite somme d’argent. Rudy SANON va devoir prouver ses imputations diffamatoires par devant le Tribunal correctionnel. Sinon, il tombera sous le coup de l’article 316 du code pénal qui établit notamment une fourchette de peine allant de six mois à un an d’emprisonnement.
Je crois fermement en la notion de justice. Je n’écarte pas, cependant, de surseoir à cette action si et seulement si le nommé Rudy SANON, avant la notification de la citation directe, prend son bâton de pèlerin à travers la presse parlée, écrite et télévisée, ainsi que sur les réseaux sociaux, reconnait sa faute si grave, s’excuse auprès de moi, auprès de sa famille, auprès de mes amis et auprès du peuple haïtien. Je suis un professionnel Avocat, reconnu et aimé de ma clientèle. J’ai gagné ma vie à partir de mon Cabinet d’Avocat, sur le prétoire, en défendant la veuve et l’orphelin. J’ai servi l’État avec honneur et dignité comme Ministre. Aujourd’hui, je suis sur le point de terminer mon Doctorat en droit au Canada, à l’Université LAVAL, pour mieux défendre la société et servir davantage mon pays avec honneur et dignité. Je défendrai ces valeurs jusqu’au ciel.
Aviol FLEURANT, Avocat
Ancien Ministre de la Planification et de la Coopération Externe