Un projet de contrat de location d’espace signé entre le Sénat de la République et l’hôtel Kinam pour un montant de 15 mille dollars américains, selon le Président du Sénat, Carl Murat Cantave, a fait scandale dans les médias . Contacté par Juno7, l’élu de l’Artibonite a apporté certaines clarifications.
De prime abord, le président de l’assemblée des sénateurs, Carl Murat Cantave, voulant faire taire les rumeurs autour de ce projet qu’il dit assumer dans toute sa forme et teneur, a informé qu’il ne s’agissait jamais d’un changement de siège mais de préférence, d’une délocalisation temporaire de l’administration du Sénat(trois bureaux au total), afin que celle-ci puisse continuer à fonctionner, répondre à ses prérogatives en cette période particulière. Ledit contrat n’a pas été signé pour la somme de 22. 5 millions , contrairement aux informations en circulation, s’il faut croire le Dr Cantave.
« La zone du Bicentenaire est devenue, par la force des choses, un lieu de non-droit. On m’a même interdit d’y mettre les pieds une fois. Puisque la sécurité n’y est pas garantie, les réunions du Sénat se tiennent depuis des semaines soit chez-moi ou chez le sénateur Joseph Lambert. Pour l’heure, le Sénat n’a pas une adresse fixe. Les correspondances adressées à l’institution sont envoyées à mon adresse personnelle. Donc, il fallait faire quelque chose« , explique le Président Cantave pour tenter de justifier le bien-fondé de sa démarche.
Après avoir effectué les démarches administratives nécessaires, les sénateurs Carl Murat Cantave et Dieupy Chérubin se sont rendus à l’hôtel Kinam pour négocier le contrat qui s’étend sur une durée ne dépassant pas deux mois. C’est ce que l’élu de l’Artibonite a dit.
« Nous avons acheminé le dossier à la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif pour approbation. Ce que la CSC/CA n’a pas fait soulignant quelques irrégularités dans le contrat« , informe-t-il.
« Cette décision, je l’ai prise, après bénédiction du forum des sénateurs, en vue de garantir la sécurité des sénateurs ainsi que les employés de l’institution. C’est dommage que des gens soient animés de la malsaine velléité de salir l’image de l’autre. C’est une très mauvaise pratique et elle est à bannir dans la république« , conclut Carl Murat Cantave.